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Nous voici ce soir à 3270 pts. Les choses ne vont donc pas si mal. Après toutes les histoires autour du triple A, on pouvait en effet s' attendre à bien pire. Sur le fond, on reste cependant toujours dans la même problèmatique. La " porte de sortie " reste au niveau 3378 pts du 28 octobre dernier. C' est en cassant cette résistance pertinente que l' on pourra y voir beaucoup plus clair. Pour l' heure, on reste toujours dans une phase de rebond technique. A suivre donc...

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VEOLIA a repris le chemin de la baisse. La valeur n' en finit pas de se prendre les pieds dans le tapis. Le support 7.83 n' est de nouveau plus très loin, et il n' est donc plus à exclure qu' il cède à nouveau lors des prochaines séances. La purge sur le titre n' est probablement pas encore terminée, et il est donc encore trop tôt pour se replacer en " long " sur la valeur, même si au cours actuel, elle devient forcément de plus en plus attractive. Tôt ou tard, le point bas absolu sera en effet effectif et il sera donc intéressant à plus d' un titre d' en profiter. Reste que pour l' heure il faut encore être très prudent. En tout cas, il faut continuer à surveiller le titre de très près.

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Le CAC a fini en hausse pour cette dernière séance de l' année. Cela ne cache pas pour autant la " misère ". Le bilan annuel est en effet plus que négatif pour le CAC en particulier, et les marchés en général. La place parisienne aura donc rendu pas moins de... 17 % en 2011 ! C' est évidemment très mauvais, surtout si on compare tout cela aux marchés américains qui s' en sortent plutôt pas si mal. Le S and P reste quasiment au même niveau qu' en 2010, pendant que le NASDAQ rend 1.8 %. Le DJI s' affiche quant à lui, en hausse de 5.5 %, ce qui est donc appréciable à plus d' un titre. L' Europe a donc un sérieux problème, même si tout n' est pas rose de l' autre côté de l' atlantique bien évidemment. La problèmatique " Euro " étant effectivement toujours d' actualité. Pour tout dire, la monnaie unique n' a jamais été aussi mal en point, même si, paradoxalement, sa valeur reste supérieure à celle de sa création, en 1999, et surtout à son arrivée dans les portes-monnaie des européens quelques années plus tard à 0.95 $. La mort pure et simple de l' Euro parait cependant impensable pour bon nombre de spécialistes, alors que pour d' autres, cela n' a au contraire jamais été aussi envisageable. Toujours est-il que l' Euro est malade. Très malade même. La crise de la dette publique est évidemment passée par là. Les dix bougies de la monnaie unique sont donc soufflés dans l' amertume la plus totale, pour ne pas dire la douleur absolue.

A " l' époque " pourtant, c' est à dire il y a dix ans, c' était l' euphorie la plus totale. Le 2 janvier 2002 personne ne pensait en effet au pire. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. L' Euro était " forcément " solide et rien ne pouvait donc lui arriver. Les inventeurs de cette belle réussite n' avait même pas envisager un seul instant la sortie ou l' exclusion de l' un d' un des membres dans les traités. Du " grand art " donc. Aujourd' hui, l' Euro n' est plus que l' ombre de lui-même, et personne de sérieux n' est aujourd' hui capable de prévoir son avenir, et c' est bien tout le problème. La crise de la dette publique étant en effet loin d' être réglée. L' Europe reste donc sérieusement embourbée, d' autant qu' au niveau mondial, ce n' est toujours pas la joie.

2011 restera donc une année à oublier, même si 2012 risque de réserver encore de sacrés surprises, pas forcément très bonnes. Mais bon, comme dit l' autre, l' espoir fait vivre. Vivement 2012 donc, et bonne et heureuse année à vous tous. Meilleurs voeux !

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Quand on vous dit que l' on descend, il faut le croire ! Le CAC n' a donc pas fait de miracle, et ce de manière assez logique. Le mouvement de fond reste en effet baissier, et le rebond observé fin novembre / début décembre ne permet pas d' inverser cette tendance si tenace. On se retrouve donc ce soir sous les 3000 pts, à 2972 exactement, soit au niveau du " bon vieux " support que l' on connait depuis des lustres, et qui selon l' humeur du moment, devient aussi résistance parfois. " Accessoirement " on se retrouve aussi sous le niveau de la moyenne mobile à 20 jours de l' indice de référence. Autant donc dire que ce n' est donc pas bien bon. Mais bon, on commence à être habituer à cette " mascarade " joué notamment par SARKOZY qui ne cesse, à chaque reprise, de dire haut et fort, que cette fois, c' est juré, c' est vraiment la dernière chance pour sauver la zone euro. La chanson est entendue, et au final rien ne change, c' est ainsi. Les marchés se moquent éperdument des déclarations politiques, qui n' ont de toute façon plus le moindre poids depuis que les états sont endettés à outrance. Pour continuer à faire " bonne figure ", SARKOZY et ses petits copains ne manquent pas de commencer à anticiper en criant à qui veut bien les entendre, que la perte du triple A ne serait pas vraiment un problème. Sûr qu' à les entendre on a vraiment envie de les croire. Enfin, passons. Tout ceci n' est finalement que de la politique destinée à gagner du temps. Les marchés ne sont quant à eux absolument pas dupes, et la vraie vérité se situe bien entendu au niveau du cours actuel des indices, qui-franchement-ne sont pas à la fête en cette année 2011. Mais bon, l' année se termine bientôt, donc on va pouvoir passer à autre chose, du moins il faut l' espérer. Pour tout dire, très franchement, c' est tout de même loin d' être gagné...

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On avait terminé la semaine dernière sur une notre plutôt optimiste, même si la performance d' une progression de 2.48 % était finalement à relativiser dans la mesure où la veille on avait quand même perdu 2.53 %. La progression de vendredi faisait suite à l' annonce de l' accord européen. Les marchés " devaient " donc être rassurés. Mais c' était sans compter sur les désormais de plus en plus fameuses agences de notation, devenues de véritables bêtes noirs des politiques en place. Le CAC termine donc en chute libre en rendant pas moins de 2.61 % à la cloche, en repassant au passage sous les 3100 pts. Moody' s a fait part de ses inquietudes au sujet de la zone euro. Ce n' est évidemment pas vraiment nouveau, mais cela n' a évidemment pas fait plaisir au marché, même si sur le fond on évolue toujours dans la même " mascarade ", dans la mesure où tout cela est plus ou moins organisé par le marché lui-même. Personne n' est donc vraiment dupe des nouvelles mesures prises vendredi dernier, et surtout pas les agences de notation qui veulent toujours pas s' en laisser conter, au grand dam des politiques qui se passeraient aisément de ce trise, mais bien réel, état des lieux. La logique reprend donc ses droits ce soir, en europe, comme aux USA d' ailleurs...

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