Le secteur va mal. Très mal même. On a eu beau entendre ces derniers temps de la part des banques qu' il n' y avait pas péril en la demeure, ce n' est évidemment pas tout à fait vrai. BNP PARIBAS qui est toujours passée, à plus ou moins juste titre, pour une banque plutôt solide, n' échappe désormais plus vraiment à la bourrasque actuelle. Le cours s' est en effet pris une sérieuse raclée en affichant à peine plus que 23 euros à l' heure actuelle pour un plus haut à plus de 57 euros en février dernier. Dans ces conditions, la banques française cherche donc du " cash " au cas où la situation continuerait à se dégrader lors des prochaines semaines. Selon le financial times, la banque française commencerait donc à " draguer " de l' investisseur du côté du... moyen-orient. Un des seuls endroits au monde où il y a encore du " cash " qui coule à flôts. BNP PARIBAS n' est cependant pas la seule banque française dans ce cas. Chacune essayant plus ou moins d' assurer ses arrières en ces temps d' incertitudes manifestes. Les intéressées se défendent plus ou moins de ce type d' informations en évoquant le fait que c' est assez habituel de chercher de l' argent frais auprès d' investisseurs. La " bonne vieille " langue de bois courante quoi. Il ne s' agirait en effet pas de mettre de l' huile sur le feu. Le gros " Baudoin " estime cependant que BNP PARIBAS n' a pas ( encore ) besoins de " cash " à l' heure actuelle. Le groupe serait correctement capitalisé. Entendu, même si personne n' est vraiment dupe. En interne, il se dit que la banque chercherait en effet un " petit matelas " de 2 milliards d' euros au cas où. Autant donc prendre quelques précautions, on ne s' est jamais. Une augmentation de capital serait donc une hypohèse extrême. D' autres solutions étant envisageables auparavant. Dans l' absolu, le groupe BNP PARIBAS affiche en effet une santé plutôt solide en affichant dernièrement un des meilleurs bénéfices semestriels de son histoire.
A part le cours le Bourse, tout irait donc pour le mieux pour BNP PARIBAS. Ne soyons pas mesquins, c' est finalement assez vrai. Reste que le marché a décidé de sanctionner BNP PARIBAS comme les autres banques qui n' affichent pas des performances aussi bonnes. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes, même s' il ne faut pas oublier que les banques européennes ont potentiellement perdu la bagatelle de 200 milliards d' euros
Alors que penser de tout cela ? Franchement, pas grand chose. D' une part, il faut déjà savoir que quand les marchés trinquent, il y a tout un tas de " rumeurs " qui surgissent ici et là en permanence, en interne, mais aussi ailleurs. Tout le monde délire donc, cela fait parti du " jeu " en quelque sorte. Ce qui est cependant assez nouveau, c' est que les journalistes délirent aussi à présent. On l' a notamment vu avec SOCIETE GENERALE cet été. D' ordinaire, les " rumeurs " sont plus le fait des " initiés ". Tout ce que l' on peut entendre un peu partout, et notamment sur la toile, et donc souvent à prendre avec beaucoup de pincettes.
Enfin, d' autre part, il faut savoir qu' un établissement sérieux comme BNP PARIBAS est toujours plus ou moins en négociations avec des investisseurs du monde entier, et donc pas seulement en période de crise. Le fait que BNP PARIBAS chercherait donc éventuellement de l' argent frais n' est donc pas vraiment extraordinaire. Cela prouverait même plutôt au contraire que la banque est sérieuse en envisageant le pire.
Au final, les fondamentaux du groupe restent donc appréciables à plus d' un titre. Pour être tout à fait franc, on peut même dire que le cours actuel du groupe ne reflète pas vraiment la réelle qualité des fondamentaux de ce dernier, même si une banque reste par essence très exposée à une conjoncture économique à un moment donné.
En attendant que la situation de fond aille mieux, il faut donc voir le niveau actuel du cours de Bourse de la valeur BNP PARIBAS comme une éventuelle opportunité à venir, même si n' est pas encore à exclure que cela " dégueule " encore. A suivre de près donc...
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