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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 12:17

Pour faire fructifier son capital, il est absolument nécessaire d' adopter des règles finalement assez simples. Avant de tenter de faire fructifier son capital, il ne faut surtout pas oublier de le... PRESERVER ! Et ce n' est, surtout pour les débutants, pas toujours chose simple.

 

Prenons l' exemple d' un sujet qui dispose d' un capital de 25 000 euros.

 

Pour investir en Bourse, il a le choix entre plusieurs possibilités.

 

Il peut investir au COMPTANT, en SRD ou encore par le biais d' un produit dérivé relativement simple qu' est le CFD

 

COMPTANT

 

Au comptant, il est donc possible d' investir 100 % de son capital. Le montant de ce dernier n' étant en effet pas sujet à l' effet de levier, il n' y a donc pas de marge de manoeuvre à respecter.

 

L' investisseur pourra ainsi prendre position à hauteur de 25 000 euros de capital dans notre exemple.

 

Si un bout d' un mois, le total de ses positions dégage par exemple une performance de 10 %, il disposera alors d' un nouveau capital de 27 500 euros dans l' hypothèse où il solderait ces dernières.  25 000 X 10 % = 2500 + 25 000 = 27 500 euros.

 

Dans le cas contraire, c' est à dire en cas de contreperformance de 10 %, son nouveau capital sera alors de 22 500 euros. 25 000 X - 10 % = - 2500. 25 000 - 2500 = 22 500 euros.

 

Dans cette première configuration, les risques sont donc limités. L' intéressé peut certes avoir eu à essuyer des pertes, mais sans avoir été en difficulté proprement dite durant la période de son investissement.

 

SRD

 

Dans ce deuxième cas, on va voir que les choses commencent à se compliquer quelquepeu. Dans ce cas, l' investisseur va en effet faire appel à l' effet de levier. Il s' agit d' investir un certain montant, sans devoir le financer à 100 %. C' est le broker qui financera votre investissement, moyennant un taux intéressant.

 

D' ordinaire, le levier habituel du SRD est de 3. C' est à dire, que si vous disposez d' un capital de 25 000 euros, vous pouvez avoir à votre disposition un capital trois fois supérieur de 75 000 euros. 25 000 X levier 3 = 75 000 euros.

 

En théorie, vous pouvez donc prendre une ( ou des ) positions jusqu' à 75 000 euros. Mais en fait, il va falloir appel au money management pour assurer vos arrières.

 

Contrairement à l' investissement au comptant, il ne vous en effet pas possible de prendre position à hauteur de 100 % du montant disponible, pour la simple et bonne raison que le cours d' un sous-jacent fluctue en permanence, et pas forcément dans le sens espéré.

 

Vous prenez par exemple une position sur un titre X à hauteur de 20 euros. Disposant d' un capital de 75 000 euros, vous pouvez donc prendre 3750 pièces.

 

3750 X 20 = 75 000 euros ( 100 % du capital )

 

Hélas pour vous, peu après votre achat, le titre décroche de 3 %.

 

Le titre X ne côte alors plus que 19.40 ( 20 X 97 % )

 

3750 X 19.40 = 72 750 euros

 

Vous avez donc déjà essuyé une perte théorique de 2250 euros.

 

Perte qu' il faut évidemment soustraire à votre capital de départ de 25 000 euros, soit un nouveau capital de 22 750

 

A ce stade, en partant sur la base théorique de l' effet de levier de 3, vous ne disposez alors plus que de 68 250 au lieu des 75 000 euros initial.

 

Inutile de vous préciser que votre broker aura tôt fait de solder votre position ( dans le meilleur des cas cependant ) qui vous fera donc perdre 2250 sans intervention de votre part.

 

Il est donc nécessaire de laisser une marge de manoeuvre plus ou moins importante.

 

Si vous êtes expérimenté vous pouvez aller jusqu' à 75 % du montant disponible.

 

Mais dans la réalité, il est fortement recommandé de ne pas avoir une exposition supérieure à 50 % de vos disponibilités

 

Ainsi, pour un capital de 25 000 euros en SRD 3, soit 75 000 euros, vos positions ne devront pas excédées par 37 500 euros. 75 000 X 50 % = 37 500 euros

 

Pour reprendre notre exemple sur la valeur X avec un cours d' achat à 20 euros, vous aurez 1875 pièces.

 

Quelque minutes plus tard, comme dans notre précédent cas, la valeur décroche de 3 % en se retrouvant donc à 19.40

 

1875 X 19.40 = 36 375 euros

 

A cet instant là, votre moins-value potentielle est donc de 1125 euros ( 37 500 - 36 375 )

 

Vos disponibilités théoriques sont donc à cet instant là de 71 625 euros au lieu des 75 000 initiaux ( 25 000 - 1150 X 3 )

 

Votre exposition est alors de 52.35 % au lieu de 50 % au départ ( 37 500 ( position de départ ) / montant théorique disponible de 71 625 euros.

 

On voit donc que la marge de manoeuvre reste encore très confortable.

 

Poussons cependant le raisonnement encore plus loin, en imaginant ( que comme vendredi dernier par exemple ), le titre X en question décroche non pas de 3 %, mais de 11 % par exemple.

 

1875 X 17.80 ( 20 X 89 % ) = 33 375 euros.

 

La moins-value potentielle est à ce moment là à hauteur de 4125 euros ( 37 500 - 33 375 )

 

Vos disponibilités sont alors de 62 625 euros au lieu de 75 000 au départ.

 

Votre exposition est alors de 59.88 % au lieu des 50 % initiaux.

 

Dans ce cas, on a donc encore de la marge, même si la perte potentiel de 11 % est déjà en fait innaceptable avec l' utilisation d' un levier.

 

A ce stade, il ne faut en effet pas oublier, que le CAPITAL initial a déjà été " mangé " de 16.5 %. C' est évidemment beaucoup TROP.

 

Prenons à présent l' exemple d' une exposition à hauteur de 75 % au lieu de 50, et dans les même conditions de décrochagage du titre X, soit 11 %.

 

La position ouverte n' est donc plus de 37 500 euros, mais de 56 250 euros ( 75 000 X 75 % )

 

en admettant un repli de 11 %, voilà ce que cela donne :

 

2812 pièces à 17.80 = 50 053.60 euros

 

La perte potentiel s' élève donc à 6196.40 euros.

 

25 000 ( K ) - 6196.40 = 18 803.40

 

vos nouvelles disponibilités sont alors de 56 410.20 euros.

 

Votre exposition est alors de 99.71 % au lieu de 75 % au départ.

 

La marge est désormais quasiment réduite à néant.

 

Admettons cependant que vous pariez de nouveau à une hausse du titre X le lendemain, et que vous restez donc en " overnight " avec votre marge réduite quasiment à néant.

 

Hélas, le lendemain, le titre ouvre en baisse de 2 %

 

2812 pièces à 17.40 = 48 928.80 euros de valorisation donc

 

perte potentiel = 7321.20 euros.

 

Nouvelle disponibilité : 25 000 - 7321.20 = 17 678.80 X 3 = 53 036.40

 

L' exposition est donc à présent de plus de 106 %

 

A ce stade, votre broker ne vous suit évidemment plus, et vous demande de solder votre position, ou d' effectuer un apport.

 

A noter qu' à ce stade, le capital a été amputé de plus de 29 %

 

Le nouveau capital sera donc de 25 000 - 7321.20 = 17 678.80 euros

 

pour effacer cette moins-value au comptant, il faudra réaliser une performance de plus de 41 %.

 

En SRD, la disponibilité sera désormais de 53 036.40 euros comme on l' a vu un peu plus haut.

 

En s' exposant à hauteur de 50 %, soit 26 518.20 euros, il faudra alors une performance de plus de 27 % pour retomber sur ses pattes, et ayant bien entendu quasiment plus droit à la moindre erreur.

 

L' effet de levier est donc a manipuler avec beaucoup de précautions, et en ne s' exposant pas à plus de 50 %.

 

A SUIVRE le money management sur CFD notamment.

 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 11:18

Ce qui s' est passé sur le titre depuis quelques semaines est très intéressant. Tout d' abord, on peut voir que la valeur était dans une tendance baissière depuis l' automne dernier comme vous pouvez le voir. A fin février dernier, le 25 exactement, une ouverture s' est dessinée. Ce jour là, il s' était en effet formée une bougie du type " marteau inversé " de bon augure. Dès le lendemain, et le sur-lendemain surtout, on voit bien que les vendeurs ne sont plus là, et que le rebond est alors effectif. Le titre continue à progresser par la suite pendant plusieurs jours. A l' approche de la publication des résultats, il se calme cependant. Mais à ce stade, cela reste assez classique. Pas de quoi solder sa position " longue " Le 11 mars, le jour de la publication, c' est pourtant la douche froide. Le titre ouvre sur " gap " baissier en terminant largement dans le rouge à - 7.34 % à la cloche. Les résultats sont effectivement décevants. Le marché sanctionne.

En fait, le marché n' a pas du tout anticipé ces résultats. D' ordinaire, en théorie tout du moins, le marché anticipe en effet plutôt bien ce qui peut se passer par rapport à la configuration graphique. La " fausse sortie " par le haut du titre avant la publication est donc assez surprenante dans notre cas précis. Si le marché avait des doutes sur les résultats à venir, il aurait alors été assez attentiste avant, sans grimper comme il l' a fait donc.

Au final, il n' est cependant pas improbable que le rebond en question ne soit pas vraiment un hasard. " Certains " intervenants, suffisamment gros pour faire bouger le " market " ont ( peut-être ) tendu un piège aux acheteurs avant de prendre des positions de vente à découvert la veille de la publication, et en sachant donc que cette dernière allait être mauvaise. Vous suivez toujours ? Alors bien évidemment, dans les faits, c' est impossible à prouver, et fait de toute partie intégrante de la Bourse. Il ne faut donc pas voir de la conspiration partout en  criant à la manipulation à chaque fois que quelquechose de pas très logique se produit.

Les marchés ne sont pas manipulés comme on peut l' entendre souvent. Derrière les machines, il y a évidemment des hommes. Des hommes qui peuvent avoir certains informations à un moment donné sans que l' on puisse parler systématiquement de délits d' inités, ou alors il n' y a que cela en permanence. Mais pour revenir au cas qui nous occupe, il y a quand même fort à parier que certains intervenants étaient au courant que les résultats allaient être mauvais. Ils ont alors lancer un rally de quelques jours avant de se retirer la veille, et en inversant la vapeur dans la foulée. Ils ont donc gagné sur les deux tableaux en étant dans le bons sens à chaque fois.

 

Alors pour ceux qui ont suivi le mouvement, à juste titre ( le graphique était en effet " propre " ); ils ont bien entendu pris une belle douche le jour de la publication. Cela fait évidemment partie des risques.


Afin d' éviter les problèmes, il existe cependant une règle d' or : NE JAMAIS JOUER LES RESULTATS la veille d' une publication si la marge de manoeuvre n' est pas suffisante.

En terme de publication, le marché réagit en effet rarement comme on l' entend. Il y a très rarement de logique en la matière et c' est  que les débutants ont d' ailleurs toujours beaucoup de mal à comprendre.

Le marché anticipe toujours en fait. Il ne prend pas les résultats pour argent comptant, c' est le cas de le dire, mais pour ce qu' ils veulent signifier pour le futur.

Il n' est pas rare qu' une bonne publication entraine un départ des investisseurs le jour de la publication. En fait, si le marché a anticipé les bons résultats, le jour dit, il " vend " les résultats. Sur le moment, c' est à dire durant quelques jours ou même plusieurs semaines, il n' y a plus rien à " gratter ". Il reviendra par la suite en anticipant sur une autre bonne publication par exemple.

Mais il arrive aussi qu' une bonne publication attire encore beaucoup de monde le jour en question, et ce alors que le marché avait déjà bien anticipé.

Lors d' une mauvaise publication, le marché peut également en rajouter une belle couche en " tuant " le sous-jacent en question le jour de la publication ( pour parfois mieux le " ramasser " par la suite d' ailleurs ). En " tuant " une valeur plus que de raison, on fait en effet fuir les " petits " en faisant baisser le cours à un niveau plus intéressant pour l' acheter par la suite, parfois quelques heures après...

Le marché peut aussi acheter un titre à outrance le jour de la publication alors que celle-ci est mauvaise. Dans ce cas, il anticipe en fait. Il ne s' arrête pas aux résultats ( mauvais ) du moment, mais à ce qu' ils peuvent préfigurer par la suite.

N' oubliez jamais que LE MARCHE ANTICIPE TOUJOURS ( et globalement plutôt bien, même très bien )

Pour jouer les résultats, il faut donc avoir de l' avance, sinon cela s' apparente au...POKER ! Et la sanction peut être significative. A bon entendeur...

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:56
Prenons le cas de la valeur NATIXIS en date du 24 octobre 2008. Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous, on peut voir ce qui semble être un superbe marteau. Le titre a été massacré dès l' ouverture, mais comme le montre l' ombre basse, bien plus importante que la taille même du corps de la bougie, les acheteurs sont repassés à l' attaque, même si à la cloche le titre terminait encore copieusement dans le rouge. Sur le plan théorique, on aurait alors pû croire que les acheteurs avaient tout de même inverser la vapeur, et que le titre allait donc repartir à la hausse le lendemain. Mais comme on peut le voir, la pression vendeuse était telle que le retournement ne sera jamais effectif ce jour là.

Néanmoins, la bougie du type " marteau " reste très fiable. Lorsqu' elle apparait, la probabilité qu' un retournement devienne effectif dès le lendemain est très importante. Nous étudierons régulièrement le cas de cette bougie qui fait souvent des merveilles, même si dans le cas qui nous occupe, on peut s' apercevoir que l' on ne peut jamais être sûr de rien à 100 % en matière de Bourse.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:25
Comme nous l' avons vu lors des précédents articles, le marteau inversé est une figure très intéressante. Prenons le cas de la valeur VINCI. Le 17 mars 2008, on peut voir par le biais du graphique ci-dessous, qu' un marteau inversé s' est formé. En fait, à cet instant là, on ne peut pas le confirmer. Il faut attendre le lendemain. Il faut que la bougie formée le lendemain confirme un mouvement haussier. Cette vérification pourra se matérialiser de différentes manières. Toujours dans le cas qui nous occupe sur le titre VINCI, on peut voir que le 18 mars la bougie formée est bien haussière. Le titre prendra en effet 4.55 % ce jour là. A cet instant on peut donc parler de retournement effectif, et considérer que la bougie de la veille était donc réellement un mateau inversé.

Mais pourquoi avoir une confirmation ?

En soi, un marteau inversé traduit bien un mouvement baissier. Lors de la séance d' un marteau inversé, le marché ouvre assez près de son plus bas en séance, puis lance un mini rally en quelque sorte. Mais les haussiers ne parviennent pas à prolonger le mouvement car la pression acheteuse demeure. A la cloche le sous-jacent en question clôture donc sur ou à proximité de son plus bas en séance.

A ce stade ce sont alors bien les baissiers qui l' emportent.

Alors comment se fait-il que l' apparition d' une telle bougie puisse donc être finalement un signal haussier ?

La réponse se trouve dans l' attitude des intervenants le lendemain. Si l' ouverture se fait en effet au dessus du corps même du marteau inversé, cela signifie que les " shorteurs " commencent à être en mauvaise posture. Si les acheteurs parviennent alors à tenir, les " shorteurs " vont alors essayer de se couvrir en devenant donc des acheteurs bien malgré eux afin de limiter les dégâts au maximum. De nouveaux acheteurs vont donc entrer, et le phénomène d' accélération va alors se produire. De nouveaux acheteurs + des " shorteurs " devenant acheteurs bien malgré eux = hausse.

Toujours dans le cas de VINCI, on voit donc bien par la suite que le marteau inversé du 17 mars 2008 était bien valide. Le titre repartira en effet à la hausse par la suite.

Mais ATTENTION : la garantie de ce phénomène est loin d' être effective à 100 %. Il est donc préférable de se placer le lendemain, d' autant que le marché " doigtera " probablement dans la zone de fermeture de la veille. Il n' est donc pas franchement intéressant de se placer en " overnight " à l' apparition de ce qui peut être un marteau inversé. Il vaut mieux attendre la confirmation. Un marteau inversé peut en effet très bien être totalement invalidé le lendemain avec la force des vendeurs, qui au moment de son apparition ont encore la main.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:08

DE QUOI S' AGIT-IL ?

Comme dans cet exemple sur le titre RENAULT, il s' agit d' une bougie qui présente une longue ombre haute, ainsi qu' un petit corps situé sur le bas de la séance. Pour valider cette figure, l' ombre basse doit être limitée, voir même inéxistante. Vous aurez remarqué que cette figure présente le même dessin qu' une étoile filante baissière que l' on trouve généralement après une hausse. Mais à l' issue d' une tendance baissière comme c' est par exemple le cas sur le titre RENAULT qui nous occupe, cette figure représente un signal haussier avec un retournement possible à la clé. C' est la séance du lendemain qui validera l' éventuel signal haussier évoqué.

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 15:51
Soyons clairs dès le départ. Oui, l' effet de levier est DANGEREUX. Très DANGEREUX même. Mais, l' effet de levier c' est quoi au juste ?

D' ordinaire, un investisseur dispose d' un CAPITAL d' un certain montant, et investie donc en fonction de ce dernier. Au comptant donc. S' il dispose de 10 000 euros, il peut donc investir la totalité de son capital.

En se laissant une marge de manoeuvre de 25 %, il dispose donc de 7500 euros pour investir.

Ainsi, si l' investissement génère un rendement de 5 %, il empochera donc la somme de 375 euros ( 7500 X 5 % )

Si par contre, il fait un mauvais placement générant une contre performance de 5 %, il perdra donc 375 euros, ce qui par rapport au capital de départ n' est pas dramatique.

Ce même investisseur souhaite cependant investir bien plus, mais avec le même capital de départ. Il va utiliser alors l' effet de levier. Ainsi, pour un capital de départ de 10 000 euros, il pourra avoir à sa disposition un capital de 100 000 euros, voir même 200 000 euros !

Au comptant, la marge de manoeuvre de 25 % n' est pas obligatoire, mais avec l' effet de levier, elle l' est. Il faut en effet prévoir une marge de couverture par rapport à l' évolution du sous-jacent traité.

En disposant d' un effet de levier de 10 sur un capital de 10 000 euros, l' investisseur dispose donc d' un capital théorique de 100 000 euros, mais a bien évidemment intérêt a en laisser au moins 25 % de côté.

Ainsi, il dispose donc d' un capital de 75 000 euros. Pour le TRADER averti, ce capital apparait peut être comme dérisoire, mais pour un débutant, c' est déjà une somme assez conséquente.

Notre investisseur va donc se placer sur un sous-jacent avec une position de 75 000 euros, pour un capital initial de 10 000 euros.

Si son investissement génère un rendement de 5 %, il n' empochera non pas 375 euros, mais dix fois plus, soit 3750 euros.

Au comptant, le gain de 375 euros qui s' ajoute au capital de départ, permet donc de repartir sur une base d' investissement de 10 375 euros ( 10 000 de capital + gain de 375 euros )

Avec l' effet de levier, le gain de 3750 euros va s' ajouter au capital de départ de 10 000 euros, en représentant donc une nouvelle base de 13 750 euros. Avec l' effet de levier, l' investisseur dispose alors de 137 500 euros. Une fois encore, il en laissera 25 % de côté. Le nouveau capital pour investir sera alors de 103 125 euros.


Regardons à présent l' évolution des choses par rapport au même capital de départ, avec d' un côté des investissements générant des gains, et de l' autre des pertes du même %

CAPITAL AU COMPTANT                                                               CAPITAL AVEC EFFET DE LEVIER

10 000                                                                                                100 000

Marge 25 %                                                                                        MARGE 25 %

CAPITAL d' investissement                                                            CAPITAL d' investissement

7500  euros                                                                                        75 000 euros

TRADE 1 : 5 %      

GAIN : 375 euros                                                                              GAIN : 3750 euros

TRADE 2 : 5 % ( réinvestissement du capital )

GAIN : 389 euros                                                                              GAIN : 5156 euros

TRADE 3 : 5 %

GAIN : 403 euros                                                                              GAIN : 7089 euros

CAPTIAL au terme des 3 TRADES                                                CAPITAL au terme des 3 TRADES

10 000 + 375 + 389 + 403 = 11 167                                              10 000 + 3750 + 5156 + 7089 = 25 995

 soit un rendement de 11.67 %                                                      soit un rendement de 160 %

Regardons à présent ce qui se passe en cas de TRADES perdants

TRADE 1 : 5 %

Perte : 375 euros                                                                              Perte : 3750 euros

TRADE 2 : 5 %

perte 360 euros                                                                                Perte : 2343 euros

TRADE 3 : 5 %

perte : 347 euros                                                                              Perte : 1465 euros

CAPITAL au terme des 3 TRADES

10 000 - 375 - 360 - 347 = 8918 euros                                       10 000 - 3750 - 2343 - 1465 = 2442 euros

soit un rendement négatif de 10.80 %                                        soit un rendement négatif de 75.5 %

Imaginons à présent un dernier trade catastrophique générant une perte de 10 %

perte : 668 euros

Votre CAPITAL est donc à présent de 8250 euros.

Dans l' absolu, ce n' est pas dramatique

Par contre avec l' effet de levier, voici la perte : 1831.50 euros

Il reste donc...611 euros, en seulement 4 opérations...

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 11:30
Qui vous fait gagner de l' argent en Bourse ? LES MOUTONS. Ce sont en effet ces adorables animaux qui vont vous permettre de gagner de l' argent.

La Bourse c' est avant tout de l' anticipation. Il faut en effet essayer de prévoir ce qui va se passer par la suite, en se positionnant donc avant. Ce n' est évidemment pas simple.

Ce sont ceux qui sont en retard, et qui se dépêchent donc qui vont permettre à ceux qui sont déjà en place de gagner de l' argent. Et comme le monde attire le monde, les " moutons " vont donc en attirer d' autres. Mais en regardant les moutons se précipiter il va falloir déjà anticiper la fin du mouvement.

En Bourse en général, et en trading en particulier, vous devez en effet toujours avoir un tour d' avance sur ceux qui vont vous faire gagner de l' argent.

Il faut donc impérativement se placer parmi les premiers. A savoir les " initiés ". Ceux qui " savent " en quelque sorte. En suite il " suffit " d' attendre tranquillement que les autres repèrent ce que vous aviez déjà repéré.

Il y a donc trois types d' intervenants sur les marchés :

Les initiés qui se placent donc parmi les tous premiers.

Puis le " gros " du mouvement, à savoir les MOUTONS.

Enfin, les retardataires. Ceux arrivent généralement quand la fête est finie, et doivent souvent faire les frais du retournement du mouvement en place.

Les premiers vont donc gagner de l' argent, en étant vraiment " confort "

Les seconds, à savoir donc les moutons, peuvent aussi " gratter " quelques points mais en étant nettement moins " confort ", et donc avec bien plus de risques à supporter que les initiés donc les risques à éventuellement subir sont considérablement réduits.

Les retardataires quant à eux, perdront souvent de l' argent. Ils arrivent en effet quand c' est trop tard.

REGLE NUMERO 1 : PARTEZ AVANT LES AUTRES
REGLE NUMERO 2 : SI VOUS ETES EN RETARD, N' ENTREZ PAS
























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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 11:14
Le parcours du titre est très intéressant à étudier.

Dans l' ellipse 1 on peut voir le niveau d' entrée.

Ellipse 2 : le mouvement a du mal à se mettre en place. Il peut même décourager les plus impatients.

Ellipse 3 : le titre accélère enfin. La configuration était donc bien la bonne.

Ellipse 4 : le titre reprend son souffle en " végétant ".

Ellipse 5 : nouvelle accélération du titre.

Ellipse 6 : le titre se calme à nouveau.

Ellipse 7 : le titre repart.

En fait, si on s' est positionné en bas, les phases de stagnation ne sont pas trop gênantes, même si elles peuvent quand même incité à un débouclage qui serait prématuré. On voit donc l' importance de partir parmi les premiers, pour être " confort ".
























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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 10:19
Comme nous l' avons souvent vu, un mouvement a parfois un certain mal à se mettre en place. C' était le cas de la valeur SOCIETE GENERALE hier. Le titre ne parvenait en effet pas à se mettre en place, et on pouvait donc être incité à déboucler. Pourtant, en étant quelquepeu patient, cela valait le coup. Le titre a en effet fini par sortir par le haut après une période de dérive assez agaçante. A présent, comme vous pouvez le voir sur le graphique " daily " ci-dessous, on peut notamment s' apercevoir que l' indicateur zig s' est inversé. De plus, la configuration bougiste devient appréciable, et ce même si les volumes de transactions étaient loin d' être extraordinaires hier. En fait, il ne faut pas chercher de manière absolue des volumes significatifs. Il y a en effet une phase où il n' y a pas grand monde. Cette phase correspond au moment où les vendeurs s' éloignent, mais sans que les acheteurs soient encore vraiment présents.























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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 11:50

La position vient d' être soldée. L' évolution du titre ne correspond pas aux attentes. C' est un perte de temps. Le mouvement ne parvient en effet pas à se mettre en place, et le volume des transactions est au point mort. Personne ne s' intéresse visiblement à la valeur actuellement. Le volume " daily " frise en effet le ridicule. La configuration du moment est donc bien trop fragile pour patienter. La probabilité que le titre décroche étant plus importante que l' inverse, il vaut donc mieux solder en pareil cas.
























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