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1 janvier 2007 1 01 /01 /janvier /2007 10:12

Si vous voulez vraiment vous lancer dans le TRADING, il est absolument indispensable de trouver votre méthode. Vous ne devez copier personne. Vous pouvez evidemment vous inspirer de certaines méthodes, mais à terme, il faut absolument construire votre méthode propre, et ce notamment en fonction de votre personnalité.

Vous devez apprendre à être parfaitement autonome, et donc à n' avoir besoin de personne. Si vous voulez gagnez, vous ne devez écouter personne. Evidemment, le chemin est particulièrement long, et il est totalement impossible de bruler la moindre étape.

Les conseilleurs ne sont de toutes façons jamais les payeurs, et ce qui est valable pour votre voisin, ne le sera pas necessairement pour vous. Alors bien sûr, au départ, quand on est novice, on a forcément besoin de lumière, mais peu à peu vous devez vous détacher de toutes formes de conseils, et être à même d' analyser parfaitement seul une situation. C' est en comprenant les choses que vous allez gagner.

Une fois autonome, les conseils des pro ou pseudo pro ou autres amateurs vous feront sourire, car dans la grande majorité des cas, ils seront à côté de la plaque, involontairement ou bien volontairement. La Bourse reste une jungle où la désinformation, les rumeurs, l' amateurisme, ou bien encore l' ignorance règnent à tout moment, et ce afin notamment, de servir l' intérêt des plus malins. Cela ne coûte en effet rien de dire n' importe quoi, et si certains idiots écoutent, tanpis pour eux.

Personne ne vous fera le moindre cadeau (bien au contraire), et il ne faut jamais oublier que l' argent ne tombe pas du ciel en Bourse. Pour que certains gagnent, il faut necessairement qu' en face il y en ait beaucoup qui perdent. Vous devez donc avoir l' esprit "guerrier", et ne pas vous encombrer d' état d' âmes. Vous êtes là pour faire de l' argent, ne l' oubliez pas.ou alors contentez vous de faire du bricolage en boursicotant.

De toutes façons, si vous n' êtes pas fait pour le monde de la Finance, vous allez vite vous en rendre compte. Il y a une énorme sélection naturelle qui s' opère en Bourse, et seuls les plus motivés, et ceux qui aiment vraiment ce milieu finissent par réussir.

Cela nécessite une capacité de travail énorme, du temps, de l' ambition, de la passion. Vous passerez  des heures derrière vos écrans, et la Bourse sera au final toujours dans votre esprit, même sur la plage. Alors evidemment c' est un choix de vie pouvant paraitre extrèmement contraignant, mais si vous êtes vraiment passionné par ce monde fabuleux de la Finance, vous ne vous poserez jamais ce genre de question métaphysique. Ce sera comme une évidence. Une révélation même.

Le monde de la Finance est un monde passionnant, et jamais vous ne gagnerez vraiment de l' argent, si vous n' aimez pas la Bourse. C' est une maîtresse exigeante.

De toutes façons, soit vous décrocherez très vite, et c' est là qu' intervient la sélection naturelle, soit au contraire, vous allez êtes véritablement mordu, et de ce fait vous apprendrez beaucoup plus vite. Tous les vrais TRADERS aiment la Bourse. Il faut donc essayer pour savoir si vous êtes fait pour cet univers bien particulier necessitant de nombreuses qualités.

La qualité essentielle reste le sang froid. Si vous êtes un excité, impulsif de surcroît, il va falloir, si vous voulez vraiment vous investir en Bourse, apprendre à vous maitriser. La Bourse n' est pas un lieu pour vous faire des sensations. Si vous êtes en manque de sensations, choisissez plutôt le casino.

Tant que vous utiliserez du déodorant plus que de raison, c' est que vous n' aurez pas encore le sang froid nécessaire pour faire du TRADING. Les vrais TRADERS sont calmes, et maitrisent parfaitement leur sang froid, dans toutes les situations, pendant que la grande majorité va paniquer, ou devenir euphorique, en prenant leurs décisions dans la précipitation.

Evidemment, beaucoup vont entretenir ce climat de panique ou d' euphorie, volontairement, ou bien involontairement. Et vous allez devenir le même mouton que vous etiez lors d' une prise de position précipitée.

Toutes les décisions prisent à la hâte finissent par des échecs. J' en ai encore pour exemple, mon trade raté sur TECHNIP. Alors bien sûr, les échecs sont à assumer, car jamais vous ne réussirez tous vos coups, mais autant  réduire les mauvais au maximum. On est pas là pour jouer virtuellement, mais pour gagner réellement.

Au fil du temps, vous allez mesurer vos progrès par la maitrise de votre personne. Votre capacité à avoir du sang froid; en toutes circonstances. Aussi bien, dans un marché qui panique, qu' en pleine euphorie. Vous ne serez ni stréssé, paniqué, ou euphorique, mais parfaitement serein. Vous devez absolument vous employer à chercher cette sereinité. C' est seulement après avoir maitriser cet élément, que vous pourrez passer à l' étape suivante : GAGNER.

Souvent, dans mon entourage, la première reflexion survenant est la suivante " cela doit être très stressant non ?" En fait paradoxalement non. Evidemment, le TRADING nécessite une concentration extrème et quasi permanente (même quand les marchés financiers sont fermés pour ainsi dire), engendrant donc de ce fait une certaine forme de stress, mais dans l' absolu, le vrai TRADER n' est pas stressé en soi. C' est même tout le contraire. Il a en effet probablement bien plus de sang froid que le commun des mortels. Et c' est cette maitrise de soi qui fera la différence au final.

Alors, dès que vous ne serrez plus stressé, vous aurez déjà ouvert une grande porte.

Si on est pas capable à un moment donné de maitriser ses émotions, qui conduiront à de grosses erreurs, il ne faut pas hésiter à sortir du marché, et regarder ce qui s' y passe avec recul. On ne joue pas, c' est votre argent qui est en jeu. Sortir d' un marché que l' on ne comprend pas ou plus, est une bien sage décision, qu' hélas peu sont capables de prendre.

Le chemin est long, et tous les jours vous apprendrez quelquechose. Demain, dans 2 mois ou dans dix ans. C' est probablement aussi cela qui fait que ce milieu est si passionnant. Il n' y a jamais de routine en Bourse, et chaque cas est particulier.

Chaque situation est donc bien particulière en Bourse, et ce qui est valable à 10 h du matin, ne le sera peut être pas une demi-heure plus tard. Un vrai TRADER se doit d' être réactif, et ce à tout moment et dans tout type de situation. Un vrai TRADER à la capacité à savoir analyser, et surtout à anticiper un changement de situation à un moment donné, et donc à inverser totalement sa position si nécessaire. La Bourse n' est qu' anticipation. L' aspect essentielle de la réactivité face aux marchés, est souvent négligé par les novices, qui semblent souvent mal comprendre qu' on puisse revenir sur une analyse à un moment donné. La Bourse évolue en permanence, 24 H sur 24 et 365 jours par an. Jour et nuit. Beaucoup semblent l' oublier.

Vous devez donc être réactif, et ne pas vous embarrassez de ce que vous aviez dit la veille à votre voisin, sur tel ou tel titre. Oui le titre "X" était dans une tendance haussière vendredi, et OUI, à l' ouverture le lundi suivant il va plonger, parcequ' entre temps, dimanche soir, on annonce l' annulation d' un gros contrat. Votre voisin n' avait qu' à pas vous écouter vendredi. Vous, vous êtes autonome, et lundi matin, vous avez couper, pendant que votre voisin avait encore en tête ce que vous lui aviez dit vendredi. Il vous le reprochera à coup sûr, vous accusant même de changer d' opinion. Si vous êtes autonome, vous vous affranchirez evidemment facilement de ce type de considération suite à votre conseil, mais si vous n' êtes pas totalement autonome, vous n' allez pas solder votre position, et continuerez à rester en position, même si vous avez au fond de vous que vous faites une grave erreur. Mais pourquoi alors ? Tout simplement, pour ne pas avoir à essuyer les reproches de votre voisin ou ami, vous accusant de changer d' avis comme de chemise. Vous allez donc perdurez dans le mauvais sens, pour épargner votre égo et les éventuelles critiques de celui que vous aviez gentiment et objectivement conseillé à un moment donné.

Vous êtes là pour gagner, par pour conseiller, ou alors postulez pour un poste d' analyste. Après que certains suivent vos conseils, tant mieux ou tanpis pour eux, mais vous n' avez pas à subir leurs déboires futurs, sous prétexte qu' ils n' ont pas été aussi réactifs que vous à un moment donné.

Chacun est maitre à bord, et je ne cesserais de repèter que si vous voulez vraiment faire du TRADING, il va absolument apprendre à être parfaitement autonome, et à n' écouter personne. C' est à vous seul d' analyser, et de prendre les bonnes décisions en anticipant le plus possible en fonction notamment de vos analyses.

Les analystes, sur lequel je reviendrais d' ailleurs dans un autre article, ne font en fait, que bien souvent, qu' une photographie d' une situation à un moment donné, mais n' anticipe vraiment que rarement le moindre mouvement. Or la Bourse, c' est anticiper en fonction d' une analyse, et non analyser seulement une situation à un moment donné. Au final, les analystes, ont souvent, comme la majorité des "intervenants" trois trains de retard, involontairement, ou bien volontairement.

Je ne parlerais même pas de la presse "pseudo financière", qui dans la grande majorité des cas, dit vraiment n' importe quoi ! Je me pose d' ailleurs toujours la question de savoir si c' est volontaire ou pas.

En conclusion, vous êtes seul à la barre, et vous vous devez d' être seul. Vous devez chercher à être autonome, et à faire vos analyses sans aucun élément parasiteur, susceptible de modifier vision des choses à un moment donné.

 Faites un test : analyser une situation, prenez donc une décision pour prendre position à partir de votre analyse, et au dernier moment, demandez un conseil sur un forum par exemple. Vous aurez evidemment autant de réponses qu' il y a d' individus, toutes plus contradictoires les unes que les autres, et vous verrez au final, que votre décision initiale, pourtant bien analysée, va être au mieux parasitée, et au pire, même carrément modifiée.

Vous aviez pourtant parfaitement bien analysé la situation, de manière rigoureuse et méthodique et tout d' un coup, vous allez remettre tout cela en question, suite au commentaire complètement stérile d' un individu qui n' a pas étudié votre situation et qui au passage, n' y connait probablement rien à rien. Mais vous allez être pourtant influencé. C' est que vous n' êtes alors pas autonome, et que vous ne maitrisez pas encore bien votre sang froid et vos émotions.

Sur le conseil de cet individu, vous n' allez finalement pas prendre la position qui vous semblait pourtant si positive. En effet, le doute vous a envahit. L' affaire est plombée dans votre tête. Au passage, vous allez même douter de vos analyses, de votre capacité à faire du TRADING. Tout cela, sur le pseudo conseil d' un mickey.

Le lendemain , alors que vous n' avez pas pris position, ou même peut être sur une autre sur les conseils de Monsieur mickey, le titre que vous aviez fort bien analysé, va s' envoler. Votre analyse était bien la bonne, mais en demandant conseil au dernier moment, vous avez gacher une belle opportunité, sans compter, et c' est la le plus grave, le doute dans votre esprit et vos capacités.Et vous pesterez en disant "j' avais raison, mon analyse était bien la bonne", mais tant que vous ne serez pas autonome, vous continuerez à demander des conseils, et à faire les mêmes erreurs. Vous devez avoir absolument  confiance en vous.

N' écoutez personne. C' est un des secrets de la Bourse. Sinon, ce n' est pas du TRADING, mais du boursicotage pour arrondir vos fins de mois au mieux, et bruler vos économies au pire.

ICI, nous parlons de TRADING, et uniquement de TRADING, et ce pour GAGNER. GAGNER BEAUCOUP !

Sur ce, je vous souhaite une excellente année 2007 !!!

 

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 09:19

Voilà un sujet particulièrement important, mais souvent mal utilisé. Le stop de protection permet en effet de protéger l' outil de travail principal que représente le capital. Sans une gestion stricte de ce paramètre essentiel, toute tentative de survie en Bourse est vouée à l' échec. Il est donc indispensable. Il peut être visuel ou réel. Le trader experimenté utilisera plus facilement le stop visuel, alors que le débutant se doit de placer des stops bien réels. Le stop de protection est cependant bien mal utilisé, car trop souvent de manière systématique et théorique, or, comme on l' a déjà vu, en Bourse, chaque cas est particulier. Et ce qui fait la réussite d' un TRADER à terme, est sa faculté à s' adapter, à analyser et à anticiper l' évolution des choses dans le temps. Certain qu' il faille une approche bien psychologique de la Bourse. Les techniciens purs et durs ne s' enrichissent jamais, car leur approche est souvent bien trop technique, et ce sans prendre en compte le paramètre humain de la Bourse. En outre, comme on l' a déja vu, la technique parasite à terme la prise de décisions, et donc de risques. L' obtention de gains significatifs est proportionnellement liée à la prise de risques. Plus on prend des risques, plus les gains sont logiquement importants. Et bien evidemment les pertes, si on manque de rigueur, notamment dans l' utilisation du fameux stop de protection.

Il n' y a donc pas de règles en la matière, et le 3% me parait bien trop systématique, et donc de ce fait pas très efficace. Beaucoup utilisent ce 3 % dans la gestion de leur stop sur une valeur. C' est parfois bien trop, et dans d' autres cas, bien insuffisant.

Prenons par exemple, le cas du titre AVENIR TELECOM. Le support pertinent était à 2.52. On pouvait le déterminer bien avant que le titre ne touche ce seuil. Il était alors possible de prendre position quasiment au plus bas, en paramètrant par exemple son ordre à l' avance. En prenant par exemple position à 2.53 ou 2.54, il était inutile alors de placer un stop à 3 %, soit à un cours de 2.45. Par rapport au support 2.52, le 2.45 n' aurait aucun sens, car invalidant la pertinence du support 2.52 prédeterminé. Dans ce cas, on voit donc bien que le stop 3 % est bien trop systématique pour être utilisé. Dans ce cas, le stop doit être placé théoriquement à hauteur du support valide 2.52. Dans la réalité, on le placera à 2.50, ce qui représente une amplitude de 1% par rapport à sa prise de position de 2.53. Et encore, ce 2.50 est vraiment un cours extrème, car il invaliderait déjà le scénario initial si il était déjà tapé peu après le prise de position.

Dans le cas d' AVENIR TELECOM, après une prise de position à hauteur du 2.53, donc juste au dessus du support 2.52, en date du 4 décembre, le titre ne tapera plus le 2.52 comme plus bas. A partir de là, on est quasiment sûr qu' on a pris position au plus bas. La gestion du STOP devient alors très facile. Un STOP à 3 % n' aurait dans ce cas, servit à rien, et aurait même été à l' origine de pertes,

Par contre, sur des valeurs volatiles, comme par exemple BUSINESS OBJECTS ou SOITEC, les variations en séance, sont parfois significatives, et dans ce cas un STOP à 3 % serait bien insuffisant. Il y a souvent des fingers plaçés sur ses titres, et ce afin de ramasser du papier à bon compte, quand les intervenants à l' origine des ces variations, ont notamment connaissance de données réservées aux pros. Dans un cas comme cela, votre STOP va cassé, et vous allez par la suite, gesticuler, avec toujours au moins un temps de retard. Tandis que si vous aviez placé un STOP à plus de 3%, à 5, voir même plus, vous pourriez regarder le manège qui se déroule sous vos yeux, sans vous inquièter outre mesure, en attendant que tout rentre dans l' ordre. L' essentiel étant sur ce types de valeurs, de déterminer des bornes basses, ou supports, assez éloignées, ce afin de rester serein. A terme, on trouve même cela amusant...

Il n' y a donc pas de règles particulières, et surtout systématique en matière de gestion du STOP. Chaque cas étant particulier, d' où encore une fois, la necessité de connaitre très bien les valeurs que l' on trade, et donc de ne surtout pas prendre position au hasard, ou en se disant "on verra bien".

La Bourse n' est pas une entreprise de hasard, mais répond bien à bien à des règles strictes, mais nécessite cependant une certaine souplesse, notamment dans l' utilisation du STOP de protection. On se doit donc d' être rigoureux, mais aussi savoir preuve de souplesse, et d' adaptabilité.

 

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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 11:31
En général, j' utilise cet indicateur technique, que sont les moyennes mobiles, plutôt après coup. Il y a en effet une certaine inertie de cet indicateur, empêchant donc d' avoir une pertinence significative à un moment donné, et pouvant même dans l' absolu, induire en erreur, ou empêcher la prise de décision. Je l' utilise donc souvent aprés coup,c ' est à dire notamment en fin de semaine, pour savoir ce qui s' est passé sur un titre ou un indice dans l' espace temps qui susceptible de m' interesser. Par exemple, chaque fin de semaine, j' observe la moyenne mobile 5 (celle de la semaine s' étant écoulée donc), et ce par rapport, à la 10 (2 semaines), la 15 et la 20.J' aime, par exemple, bien voir ce que fait la mm5 par rapport à la mm20 notamment. Pour les autres, j' utilise plus facilement la 60 que la 50. Quant aux 100, 150 et 200, je regarde de temps en temps, mais je n' ai pas un oeil dessus souvent, car je connais bien les valeurs que je trade, et que je connais donc leur tendance à long terme quand même.
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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:29

Quand on observe les novices en Bourse, on voit qu' il se dessine deux types de profil. Celui qui vend trop tôt, Et celui qui vend trop tard.

Il n' est pas rare de voir certains petits porteurs toujours en position alors qu' un titre est au plus bas, après avoir fortement chuté. Le "meilleur" exemple est celui d' EUROTUNNEL. Certains porteurs ont un PRU de plus de 15 euros, alors que le titre ne vaut quasiment plus rien, et que la société est au bord du dépôt de bilan.

Que peut-il bien se passer dans la tête de ces gens ? Pourquoi n' ont il pas vendus avant ? Un titre ne chute tout de même pas du jour au lendemain, et les interessés avaient donc 1000 et une occasion de se débarasser de leurs titres avant la débacle finale. Et pourtant ils ne le font pas fait.

En fait, il semble, qu' à partir d' un certain seuil de perte, le porteur semble incapable de prendre une décision qui lui permettrait de sauver les meubles. Au lieu de cela, il préfère s' enfoncer de plus en plus au fil du temps. Plus il regarde le cours chuter, plus il semble entrer dans une logique d' espoir. Espoirs, il est vrai alimentés, par le brave banquier auquel le petit porteur a fait une confiance aveugle.

La Bourse reste dangereuse, et les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.

D' un autre côté, vous avez au contraire, l' autre type de porteur, qui va quant à lui revendre toujours trop tôt, en plaçant notamment des stops bien trop serrés par rapport aux valeurs sur lesquelles il a pris position. Rendant ainsi impossible la réalisation d' une moindre plus value. Ce dernier limitera certes les risques de pertes trop importants, comme celles des premiers cités, mais ne dégagera pas la moindre plus value dans le temps, et finira par perdre de l' argent au final.

Investir en Bourse, sans vraiment comprendre certaines bases, est donc particulièrement dangereux. La Bourse n' est pas un jeu.

 

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 19:17

Plus vos positions seront importantes, plus il vous faudra appréhender l' aspect psychologique de la moins value latente de votre position. C' est cela en fait qui va faire la différence pour optimiser votre trade. En effet, avant de réaliser une grosse plus value réelle, il faut d' abord passer par une grosse plus value latente, mais surtout pas une moins value latente plus ou moins importante, et qui peut vous influencer psychologiquement. Evidemment, plus votre position sera lourde, plus cette moins value latente sera conséquente. Il va donc vous falloir un mental en béton, ce afin de ne pas couper trop tôt une position qui à terme, aurait éte gagnante, avec au bout une grosse plus value, mais qui de par sa moins value latente initiale vous aura fait peur.

 

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10 décembre 2006 7 10 /12 /décembre /2006 18:53

Vous entendrez souvent, et notamment de la part de votre banquier, la nécessité de diversifier son portefeuille de valeurs, et ce afin parait il (?) de limiter les risques. Etant dans une optique de trading, et non d' investissement classique, je ne suis donc absolument pas d' accord avec cette idée reçue . Peut être est ce valable quand les investissements sont limités, mais quand on a une position de 50 000, 100 000, 200 000 euros, voir plus, à fortiori au SRD 3 ou 4, il est alors illusoire de gérer correctement plusieurs grosses positions simultanément. Et de toutes façons, quel intérêt finalement ? Faire + 40 % sur une seule positon, ou + 10 % sur quatres positions différentes, cela revient au même. D' autant que sur 4 positions, vous en aurez toujours au moins une, deux, voir même plus qui ne feront pas + 10 %, mais plutôt - 10 % Regardez votre portefeuille, et vous verrez que de nombreuses lignes sont dans le rouge.

Evidemment, vous ne devez pas prendre position au hasard, mais en ayant vraiment étudié le dossier, et surtou après t avoir déterminé le potentiel de gains à venir.

Je préfère avoir 100 000 euros sur une seule valeur, que 100 000 euros sur 20 valeurs. Tous les grands traders n' ont souvent qu' une seule position à la fois, voir deux ou trois maximum.

 

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 22:11

Le TOP TAIL (queue de sommet en français dans le texte) et le BOTTOM TAIL (queue de creux) sont des figures qui apparaissent souvent sur les graphiques, et ce dans toutes les UT. Ils sont très fiables. Le TOP TAIL annonçant à terme, un retournement de tendance vers le bas, et le BOTTOM TAIL le contraire. Amusez vous à regarder sur les graphiques, vous verrez les retournements dans la plupart des cas. Evidemment, en Bourse, il faut voir les choses en avance, et non pas après. Il faut donc anticiper, et ce dès la formation de ces figures. Prenons le cas d' AIR FRANCE, car il est particuièrement interessant et représentatif. Tout d' abord, on peut voir que ce mouvement de retournement est puissant, car il apparait, non seulement en données journalières, mais également en hebdo et en mensuel. Il n' y alors là aucun doute sur ce retournement.

Mais concrétement, que traduit un TOP TAIL ou un BOTTOM TAIL ?

Il faut savoir, c' est une évidence, mais il parfois bon de le rappeler, que la Bourse est une continuelle bataille entre les acheteurs et les vendeurs. Quand il y a plus de vendeurs, le titre baisse, et inversement quand les acheteurs sont plus nombreux, le titre monte.

Dans le cas qui nous occupe, sur AIR FRANCE donc, en l' occurence le 13 novembre, que se passe t' il vraiment ? 

On ouvre à 31 80, les acheteurs ont la main, le titre grimpe. Très vite comme on peut le voir sur le dernier gaphique en UT 5 mns. On arrive à un point haut à 11 h 30 environ. Cela représente cet instant une progression de 4 . 19 % par rapport à la veille. On tape ainsi le 33 35. Mais là, comme cela arrive souvent, il y a de moins en moins d' acheteurs. Dans le cas d' AIR FRANCE, il faut noter que cela s' est fait rapidement, ce qui devait mettre la puce à l' oreille. Généralement, une fois qu' on arrive à un point haut, il y a un retracement baissier, mais pas très conséquent, dans l' attente d' une nouvelle tentative. Mais sur AIR FRANCE, cela va aller assez vite, car dès 12h20, soit moins d' une heure après le plus haut de 11 h 30, on a déjà reperdu prés de 2 %. On casse le support intraday 32 67 à 10 h 30. C' est là que je solde alors 80 % de ma position sans comprendre vraiment ce qui se passe. Ce fort repli des acheteurs n' est pas normal.

Le repli des acheteurs se matérialise sur le graphique par l' apparition d' une tige. Inutile de vous dire, que cette tige, il y en a qui l' ont repèré. Les vadeurs sont là. Dans le cas d' AIR FRANCE, il faut dire, que cela faisait un moment que certains l' attendaient. Donc ils n' ont pas hésité longtemps quand cela s' est présenté.

Evidemment dans ce genre de configuration, les acheteurs sont de moins en moins nombreux à entrer, et ceux qui sont dessus depuis un moment, comme moi par exemple, plient evidemment aussi bagages. Quasiment plus d' acheteurs, des longs qui partent en courant en vendant, et des vadeurs qui mettent le paquet, il n' y a alors plus rien à faire, cela va continuer alors à chuter.

On va donc cloturer à 31 98 ce jour là. Donc tout proche du cours d' ouverture 31 80. Alors qu' on était monté à 33 35 en plus haut en séance. Cette montée, et cette descente va se traduire sur le graphique par cette longue tige.

On a donc la un TOP TAIL , plutôt méchant, et annonciateur d' ennuis à terme. A fortiori, après une progression constante depuis plusieurs semaines

Evidemment, lorsqu' on voit une telle tige, on a tendance à pas trop vouloir la voir. Pensez donc. La tendance était tellement haussière depuis X temps. A ce détail près, que la Bourse comporte des risques. On a pu l' oublier.

Pour résumé, la longue tige, c est le repli des acheteurs, et la forte pression des vadeurs notamment, formant ainsi le TOP TAIL, et pour le BOTTOM TAIL, c' est le contraire. Repli des vendeurs, et afflux des acheteurs, et des vadeurs, devenants, souvent malgré eux à cet instant, acheteurs piegés.

Quand vous voyez un TOP TAIL, il est donc temps de sortir ou passer short.. Et quand vous voyez un BOTTOM TAIL, il est temps de passer long.

Evidemment, la Bourse n' étant qu' anticipation, il faut intervenir, si possible, le plus tôt possible, c' est à dire dès la formation de la tige en question.

Dans le dernier graphique, à titre indicatif, vous pouvez voir les TOP TAIL sur le CAC début mai. Il y en a trois, rouge de plus. TROIS GROS SIGNAUX donc, des gros ennuis qui allaient survenir par la suite.

GROS SIGNAL pour les SHORTS d' entrer, et pour les longs de partir en courant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 09:49

Mon type de trading est du type "SWING". Cela veut dire, que je trade une valeur, dans toute son amplitude de mouvement. Du démarrage, et même avant en fait, et ce jusqu' à la fin du mouvement. Cela peut durer quelques jours, mais souvent plusieurs semaines en fait, et parfois même plusieurs mois. Il est effet dommage de ne pas profiter de la volatilité d' un mouvement durant toute sa durée. Le trader intraday, quant à lui, au contraire du trader swing, ne joue que sur une partie de ce mouvement, en intraday donc, c' est à dire, durant la séance. Il se prive donc de la poursuite de la tendance, qui peut parfois durer plusieurs jours, semaines ou mois comme signifié plus haut.

A chacun de trouver son type de trading, par rapport à sa personnalité, et à son appréhension du risque. On notera simplement, que les gains des traders swing sont souvent bien plus significatifs que ceux des intradays, à fortiori en France.

Un trader intraday se doit de chercher sans cesse de nouvelles opportunités, qui, vous vous en doutez bien, ne seront pas toutes positives, loin s' en faut, et sera dans l' obligation quasi systématique de solder sa position avant chaque cloture. Au final, la grande majorité des intradays enrichissent surtout leur BROKER, et finissent d' ailleurs par disparaitre...

Il est quand même beaucoup plus simple et confortable, de choisir une valeur avec un potentiel interessant pendant un certain temps, que de courrir après de modestes % toute la journée.Les performances réalisées par un TRADER SWING sont evidemment sans commune mesure avec ceux réalisés par un TRADER INTRADAY, avec à la clé, un stress bien moindre. Reste, qu' il est évident, que le TRADER SWING dispose d' un mental, que le TRADER INTRADAY n' a pas, notamment en terme de position overgnignt.

Pour revenir à ma méthode de travail, elle peut se résumer à deux mots : simplicité et efficacité. La bourse étant un univers particulièrement complexe, il vaut mieux en avoir une approche la plus simple possible. Je n' utilise donc finalement que peu de paramètres techniques. En effet, plus on en utilise, plus on parasite la prise de décision pour prendre positIon.

On doit donc utiliser la technique à bon escient, mais pas de manière abusive. Quand on voit la complexité des graphiques de certains intervenants, on se demande bien comment au final, ils peuvent prendre une décision.

On se doit de sentir le marché, d' avor un feeling de fond en fait. Cela ne vient evidemment pas du jour au lendemain, et c' est pourquoi je recommande aux débutants de s' interesser à l' historique des valeurs susceptibles des les interesser, principalement par le biais du graphique correspondant. Il faut aller voir le plus loin possible, pour voir ce qui s' est passé sur le titre en question. La Bourse n' étant qu' un éternel recommencement, ne l' oubliez pas. Enfin, on doit s' interesser à toutes valeurs, même si, pour la plupart, on ne les tradera sans doute jamais. Cela reste un excellent exercice, et c' est par l' observation du marché que vous le comprendrez de mieux en mieux au fil du temps.

Concrétement, quand je m' interresse à une valeur, je regarde dans un premier temps, le graphique, sans la moindre donnée technique, et ce afin d' avoir une première vision totalement simplifiée de la chose. Par la suite, je vais commencer à placer les grosses résistances et supports de la valeur. A savoir des mensuelles.

Je travaille énormément avec les supports et résistances, qui sont la mémoire de la valeur. Elles sont incontestables de la part des différents intervenants, et chacun d' entre eux les placent un peu prés au même endroit. Elles sont donc indiscutables et reflètent donc parfaitement le parcours d' une valeur dans le temps.

Je n' utilise les obliques que pour le fun pour ainsi dire. Et je ne vois pas un seul intervenant les placer au même endroit, mais plutôt par rapport à la position qu' ils ont sur un titre à un moment donné. Si ils sont longs sur un titre, ils vont placer leurs obliques par rapport à cela, et inversement dans le cas contraire.Comme cela les arrange en fait.Dans l' absolu, pour être trivial, je dirai même que ces obliques me font rire en fait.

Ces obliques reposent plus sur une approche systématique et mathématique, sans tenir compte de la composante humaine du marché. Or le marché n' a pas une démarche systématique et donc mathématique dans le temps, car la variable psychologique demeure importante, et même majeure.

Les résistances et supports sont quant à eux incontestables car elles appartiennent au passé. Beaucoup d' intervenants  s' accordent à dire, que les traders ayant une approche trop et souvent que technique ne s' enrichissent jamais en Bourse.

Vous devez avoir une vision simplifiée de la bourse pour espèrer gagner, même si evidemment vous devez maitriser l' ensemble des paramètres techniques.

A partir de ce constat, vous devez définir la tendance du marché de fond, sur plusieurs semaines, mois et même années, et donc ne pas vous inquièter des variations peu significatives dans le temps.

Nous sommes actuellement dans un marché bien BULL, et ce depuis plusieurs années, contrairement à ce que veulent nous faire croire les quelques frileux qui trainent sur les marchés. Evidemment, il y a parfois des corrections plus ou moins appuyées, et même parfois de gros trous d' air comme en mai dernier notamment , mais cela ne modifie pas la tendance de fond du marché, qui reste bien inscrite et dominante.

Pour gagner dans le temps, vous devez donc avoir le mental, pour ne pas paniquer dès qu' un indice décroche de 1 %.En effet, si vous voulez trouver des moyens de vous angoisser pour rien, chaque jour le marché vous en proposera une multitude d' occasion. Alors autant s' affranchir de ce type d' aléas propre à la Bourse. Sinon, il faut faire autre chose.

Pour shématiser, prenons l' exemple suivant : si vous aviez acheté une bonne valeur le premier janvier dernier, et que vous ne reveniez que le 31 décembre prochain pour voir ce que cela donne, et ce sans avoir regardé une seule fois un cours de Bourse durant cette année, vous auriez gagné de l' argent. Et si on vous avait dit qu' en mai cela avait été catastrophique sur les marchés, vous croiriez à une blague. C' est cela un marché BULL de fond.

Il ne se passe pas une journée, voir même une minute, sans que quelqu' un vous dise qu' un KRASH BOURSIER est en route. C' est ainsi. Personnellement, je trouve cela marrant !

La différence entre celui qui gagne et celui qui perd, outre la technique evidemment, cela reste le mental. Celui qui a peur, et qui subit les multiples influences néfastes du marché, ne peut pas gagner en Bourse.

Beaucoup d' intervenants, pros ou non, ont tout intérêt à vous faire peur. Cela fait partie du jeu !

 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 20:13

Le cas d' école du 7 juillet 2005 est très interessant. Nous avons donc un BOTTOM TAIL parfait sur l' indice Parisien. Nous sommes alors le jour des attentats de Londres. On va voir ce jour là, la force extraordinaire du marché pour intégrer les actes terroristes.

On ouvre en effet à 4269 56 ce jour la. Dès l' annonce de l' attentat, l' indice s' éffondre. On a plus d' acheteurs. Mais des vendeurs paniqués, et des vadeurs opportunistes. On a alors tous les ingrédients pour un krash. On descendra ainsi jusqu' à 4089 27. On perd quand même 180 pts. Mais le marché intègre alors le drame humain, et les acheteurs reprennent confiance.

La longue tige traduit l' offensive massive des acheteurs. Il n' y a en effet plus de vendeurs. Et les vadeurs opportunistes du matin, qui croyaient donc jouer la baisse, au moins sur quelques jours, sont coinçés, et sont donc dans l' obligation de racheter leur position de vente à découvert initiée à l' annonce des attentats.

Evidemment, comme il n' y plus de vendeurs, mais des acheteurs confiants, et des vadeurs piegés, le mouvement de rattrapage est alors sérieusement accéleré. Si bien qu' on va cloturer ce jour là à 4220, donc tout proche du  cours d' ouverture 4269 56, effaçant ainsi la dégringolade provoquée par les attentats.

Le terrorisme ayant aussi "vocation" à déstabiliser les marchés financiers. Mais le marché finit toujours par s' adapter aux graves évenements, et donc finalement à s' en affranchir plus ou moins bien.

Reste le problème moral, lié à la prise de position de vente à découvert du marché. On dit le marché froid et sans le moindre état d' âmes. Peut on donc jouer la baisse de façon opportuniste en cas d' évenement particulièrement grave entrainant  un drame humain ?

La réponse est sûrement dans le piège dans lequel se sont retrouvés les intervenants ayant pris une position de vente à découvert ce jour là. Le risque était à la hauteur des gains qu' ils pouvaient espérer.

Pour revenir à l' approche technique de la bougie BOTTOM TAIL, quand vous avez ce genre de figure qui se forme sur une valeur ou un indice, la probabilité d' un retour à la hausse est importante.

Evidemment, comme souvent en bourse, la figure n' est pas souvent aussi parfaite. J' entend par là, que parfois la tige formée n' est pas aussi longue que le corps même de la bougie. Mais peu importe, cela n' enlève rien à le pertinence du retournement éventuel et fort probable.

 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 15:22

Je ne fais pas une fixette sur cet indicateur. Et pour tout dire, je le regarde à peine. L' impacte lié aux variations est finalement minime. Pas la peine de se compliquer l' esprit avec une multitude d' indicateurs techniques. On a déjà bien assez à faire.

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