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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 10:14

Pour utiliser l' indicateur ZIGZAG de manière efficace, il est nécessaire que la configuration bougiste soit favorable lorqu'  il intervient. Il doit y avoir également une certaine cohérence avec la configuration " daily ", même si dans certains cas elle n' est pas totalement indispensable.

Il faut également regarder ce qui se passe sur le marché de fond, et notamment en ce qui concerne l' indice de référence. Enfin, si d' autres valeurs sont également en phase de retournement, c' est également un point supplémentaire appréciable, même si parfois une valeur peut faire cavalier seul dans un marché qui " dégueule " par exemplle.

Au terme d' un trade, l' indicateur ZIGZAG aura éliminé tous les mouvements intermédiaires qui n' étaient pas significatifs. Le ZIGZAG va d' un point A ( Entrée sur un sous-jacent ) à un point B ( Débouclage du même sous-jacent ) a vol d' oiseau. Il ne prend donc pas en compte les retracements qui ne sont pas significatifs à terme.

En fait, il ne faut pas oublier qu' un cours ne progresse pas régulièrement. Un titre monte par exemple, revient un peu sur ses pas, monte à nouveau, respire à nouveau, repart à la hausse, etc... La progression n' est jamais linéaire, et l' indicateur ZIGZAG permet justement d' éliminer ces mouvements intermédiaires qui parasitent le mouvement.

En TRADING, il faut en effet éliminer au maximum les faux signaux et autres mouvements parasites susceptibles de perturber l' intervenant, et donc de lui faire prendre les mauvaises décisions. Il est indispensable d' avoir une vision décalée d' un mouvement. Vous devez prendre un certain recul, et ne pas tenir compte des mouvements parasites.

Un des autres avantages de l' indicateur ZIGZAG, c' est que lorsque vous avez détecté un mouvement de retournement, couplé bien entendu avec une configuration bougiste " parlante ", vous êtes quasiment sûr d' entrer parmi les premiers. Entrer parmi les premiers, offre en effet un CONFORT de TRADING plus qu' appréciable. En outre, en entrant donc au plus bas, vous savez également où se trouve la porte de sortie de secours en cas d' invalidation de la configuration. A savoir donc justement, au même niveau que votre entrée. Au pire, vous n' essuierez que des pertes minimes absolument dérisoires par rapport à vos gains.

Cas d' invalidation de l' indicateur ZIGZAG

Prenons le cas de la valeur CREDIT AGRICOLE.

Dans le premier graphique, on peut voir le retournement du ZIG couplé a une bougie favorable à 9 h 05.

L' entrée se fait à 10.94. Le titre progresse jusqu' au niveau du 11.20 ( soit + 23.70 % en CFD. + 2.37 % au comptant ).

Finalement ce retournement n' était pas le bon. Le titre repassera en effet sous la mm 12 vers 9 h 45 et " tricotera " pendant un bon moment autour de la mm 12 avant de décrocher à 14 h 50 environ. Le retournement ZIG est donc invalidé à partir de ce moment là, et en regardant le deuxième graphique, vous pouvez donc voir qu' il n' apparait plus à 9 h 05.

Evidemment, en matière de trading, vous ne pouvez absolument pas vous permettre d' espérer, et devez donc couper au maximum au niveau de votre point d' entrée afin de réaliser une opération blanche au pire. Seules les pertes dérisoires sont acceptables en matière de trading. Vous devez en effet préserver votre CAPITAL, qui est le moteur de votre réussite.

Revenons au cas de CREDIT AGRICOLE. Après avoir donc pris position sur le 10.94 et n' être pas sortie en plus value, car vous pensiez que le retournement était solide, ce qui n' était donc pas le cas, vous sortez donc à ce même niveau et réalisé donc une opération blanche sans la moindre conséquence pour votre capital.

Soit vous passez alors à autre chose, soit vous guettez un nouveau retournement ZIG un peu plus bas sur le titre. Dans le deuxième graphique, on peut voir qu' il intervient justement à 15 h 05. Cette fois la configuration bougiste est bien plus " parlante " que celle de 9 h 05. Vous pouvez donc entrer de nouveau. Là vous pouvez vous apercevoir, toujours par le biais du graphique en question, que la puissance du mouvement n' a rien à voir avec le précédent qui a donc été invalidé, et qui n' apparait donc plus sur le deuxième graphique.

Pourquoi le premier retournement n' apparait il donc plus sur le deuxième graphique ? En fait, il s' agissait d' un mouvement intermédiaire non significatif. Le rebond a été comme vous l' avez vu été assez faible. Le ZIGZAG ne le prend donc pas en compte. Le retournement significatif est celui de 15 h 05.

Autre question : ce deuxième retournement peut il aussi s' invalider ? La réponse est OUI. D' un point de vue théorique tout du moins. La progression affichée par rapport à ce deuxième retournement est en effet significative. Elle traduit une opinion désormais positive sur le titre. Mais tout est possible, et il faut donc veiller à ne surtout pas transformer une plus-value appréciable, en rendant tout, ou au pire, en une moins-value.
























 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 16:05
Pour utiliser cet indicateur, il faut tout d' abord avoir une bonne connaissance des bougies. Un retournement de ZIGZAG doit en effet être couplé avec une bougie qui " parle ". Revenons donc sur le cas de la valeur ALSTOM avec la position longue initiée vers 9 h 10 environ.

A 9 h 05, on peut voir une bougie intéressante. A cet instant, et jusqu' à l' apparition de la suivante à 9 h 10, il est encore trop tôt pour considérer le signal comme étant valide.

A 9 h 10, le ZIG ZAG se retourne et est donc couplé avec la bougie favorable de 9 h 05. C' est là qu' il faut " taper " le sous-jacent en question au prix du marché pour être servi immédiatement.

Par la suite, par le biais de la mm 12 " intra " on va avoir une perception de la valeur par les opérateurs du marché. Si le sous-jacent parvient à casser la mm 12 à la hausse, on peut alors considérer que les opérateurs ont alors une opinion plutôt positive du titre en question.

A 10 h 50, le titre casse la mm 12, mais à la baisse cette fois. Le marché a donc une opinion plutôt négative du titre à partir de cet instant là. Dans ce cas, il y a alors deux possibilités pour l' interveant étant entré sur le ZIG. Soit il déboucle sa position, en plus-value donc, soit il accepte le retracement baissier dans la mesure où il considère qu' il y a encore du potentiel du fait que le ZIG ne s' est pas retournée à la baisse cette fois.

A 12 H 05, le sous-jacent repasse sur la mm 12. Le retracement baissier commençé à 10 h 50 est donc terminé. Le titre va donc de nouveau monter comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous.

A 13 h 30, il y a une bougie de débouclage qui survient, couplé avec l' indicateur ZIGZAG qui se retourne donc à la baisse cette fois. C' est là qu' il faut solder sa position, sauf si on accepte une fois de plus le retracement baissier qui va suivre. Mais contrairement au précédent retracement baissier qui s' était fait en fonction de la rupture de la mm 12 à la baisse, on prend là davantage de risque car ce retracement baissier intervient donc sur un retournement de ZIGZAG qui est un signal assez fort.

L' idéal était donc entrer sur le premier retournement à 9 H 10 et de sortir sur le deuxième à 13 h 35 environ. La performance approche des 9 % en intraday  ( 90 % en CFD )

Alors bien sûr, on ne sait pas si finalement on a débouclé trop tôt. Après le retracement baissier le titre peut en effet repartir le lendemain par exemple. Mais ce qui a été pris n' est plus à prendre. Pour le reste, il faut prendre en considération le marché de fond.























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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 08:18

En matière de trading, il est absolument impossible d' obtenir un taux de réussite de 100 %. Pour tout dire, ce n' est de toutes façons pas nécessaire pour gagner de l' argent. Un taux de 70 %, et même moins en fait, est déjà largement suffisant. Il faut cependant appliquer une règle " simple " : à savoir " couper " au plus vite une position n' allant pas dans le sens envisagé.

Les positions coupées rapidement n' engendront au final que de petits " déchets " absolument pas significatifs par rapport aux gains obtenus sur les positions conformes à votre scénario initial.

Votre objectif en tant que trader est de faire grossir la " machine " le plus possible, et ce afin de pouvoir exercer vos talents de pilote. Le meilleur pilote n' est en effet rien sans une " machine " puissante. De plus, si le capital tradé n' est pas en rapport avec vos capacités, vous allez rapidement être frustré.

Il faut donc tout faire pour faire grossir la " boule de neige ". Plus elle sera grosse, mieux ce sera. Un capital conséquent permet en effet de prendre des positions en rapport, et d' obtenir des gains significatifs, permettant de faire de nouveau " grossir " la " bête ", et donc de gagner encore plus. N' oubliez pas que vous devez aussi AIMER faire de l' argent. Dans le cas contraire, il vaut mieux faire autre chose.

Vous aurez donc compris, que vous devez donc tout faire pour préserver votre capital, et ce afin de le faire grossir toujours plus. La préservation de votre capital passe nécessairement pas une gestion très rigoureuse des pertes. Tout scénario invalidé doit donc être très rapidement coupé. Plus vous couperez vite une position qui part dans le mauvais sens, plus vous aurez de nouveau un capital disponible pour repartir sur un trade gagnant. Essuyer une perte n' est rien, à condition qu' elle reste minime, et qu' on est la capacité de la couper à temps.

Couper une position perdante est probablement une des problèmatiques les plus délicates à régler en matière de Bourse. On le voit tous les jours avec les petits porteurs, et même les moins petits d' ailleurs, que la très grande majorité des intervenants ne sait absolument pas couper une position défaillante. Dans certains cas, cela peut évidemment prendre des proportions catastrophiques, pouvant même mener à la banqueroute.

En tant que trader, sachez que vous ne pouvez absolument pas vous permettre de mettre en péril votre capital en ne coupant pas vos pertes rapidement. Les conséquences peuvent être encore bien plus dramatiques que pour le petit porteur investissant au comptant. En tant que trader il ne faut en effet pas oublier que vous allez travailler avec des mécanismes dangereux, tels que l' effet de levier notamment. Vous devez donc faire preuve d' une rigueur exemplaire dans la gestion de vos pertes. Il y va de votre survie.

Avec le temps, de l' expérience, et une très bonne connaissance des marchés, et notamment des valeurs en particulier, et donc de leur réaction respective, qui ne sont pas les mêmes, vous allez pouvoir " éviter " les positions hasardeuses, et ainsi limiter vos pertes au maximum. Mais comme évoqué plus haut, vous devrez toujours en essuyer de temps en temps. Ces " déchets ", qui peuvent être réguliers, ne représentent finalement pas grand chose si vous savez faire preuve de rigueur dans votre approche du trading en général. L' essentiel étant de terminer largement dans le vert à la fin de chaque mois.

Pour résumé, vous devez donc faire en sorte de faire GROSSIR VOTRE CAPITAL AU MAXIMUM.

Le CAPITAL est le moteur de votre réussite. Plus il sera PUISSANT, plus vous serez PERFORMANT.

Vous devez donc faire en sorte qu' il soit toujours plus PUISSANT, et surtout de prendre soin de ne surtout pas le casser.  Pour cela, il faut le " bichonner ", et prendre les décisions qui s' imposent à la moindre fuite d' huile, c' est à dire " couper " une position perdante.

Plus votre CAPITAL sera conséquent, plus vous allez pouvoir exprimer vos talents de pilotes. Mais évidemment, comme un pilote de F1 au volant d' un bolide puissant, vous devrez faire face à des risques de plus en plus importants, et aux conséquences pouvant être dramatiques en cas de faute de pilotage. En Bourse, souvent immédiate, peut être fatal.

Plus votre CAPITAL sera donc conséquent, plus vous devrez être concentré et rigoureux. La RIGUEUR est une des clés de la réussite en matière de trading. Contrairement aux inepties permanentes que l' on peut entendre actuellement, le trading est tout sauf une pratique de casino. Mais comme la F1, les risques sont très importants, et certaines erreurs peuvent être fatales. A chacun d' agir donc, en toute connaissance cause.

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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 21:17

Si vous avez suivi quelquepeu l' actualité ces derniers temps, vous n' avez sans doute pû echapper à la médiatisation de la crise financière actuelle. Une fois encore, les politiques notamment, bien impuissants face au monde financier, n' ont pû s' empêcher de dénoncer un système qui a cependant toujours tourné, et ce malgré les multiples crises tout au long de l' histoire. Le capitalisme, au grand désespoir de certains, a toujours fini par renaître de ses propres cendres. Alors bien sûr, le système est loin d' être parfait, et celui qui prétend le contraire n' est manifestement pas raisonnable. Il a de nombreux défauts, donc celui notamment, de produire énormément de dommages collatéraux, par forcément visibles de premier abord. Mais pour l' heure, on a toujours pas trouvé moins pire. Qui dit capitalisme, dit évidemment " spéculation ". Un bien " vilain " mot, souvent employé à tort et à travers, par les politiques de tous bords, qui ne peuvent s' empêcher de verser dans la " démago " à chaque fois qu' un obstacle survient. Il faut dire, que le monde financier a toujours fait peur au " bon peuple ", mais également aux politiques, et qu' il est donc facile de tirer à boulets rouges à chaque fois que quelquechose ne tourne pas bien rond, et qui serait-surtout-susecptible de révèler les déficiences de l' exécutif en règle générale.

Une fois encore, les " méchants spéculateurs ", responsables de la décadence de l' humanité, ont encore été montrés du doigt avec un acharnement qui fait quand même sourire. Ce n' est en effet pas trois politiques en " goguette ", irresponsables, et impuissants, qui vont changer les choses. Tous ceux qui s' y sont essayés, ont fini par se casser les dents, et SARKOZY, qui déteste par dessus tout, les cruelles lois de l' économie, n' y fera évidemment pas exception. Il n' a d' autres choix que de capituler face à la puissance du monde financier. Il reste une " petit garçon " face à l' ogre financier.

SPECULATION. La spéculation a toujours fait fantasmer. Elle serait donc à l' origine de tous les maux de l' économie. Il n' y a pourtant jamais de fumée sans feu, et la spéculation n' est que l' exploitation d' une problèmatique, ayant souvent pour origine de très mauvaises...décisions politiques. une fois encore.

Pour tenter de contrer la déroute des marchés, le gouvernement américain, qui se dit et s' est toujours voulu libéral, n' a donc pas manqué de tirer à boulets rouges, en direction des méchants spéculateurs, et autres HEDGE FUNDS, totalement incontrolables. Ces derniers évoluent en effet, dans la très grande majorité des cas, dans des paradis fiscaux. Ils agissent dans l' ombre, et avec une efficacité souvent redoutable, qui fait tant peur aux politiques. On ne sait pas qui fait quoi, et les gouvernements qui veulent toujours tout contrôler, dans l' intérêt général paraît il, finissent toujours par botter en touche en ce qui les concerne. Le LUXEMBOURG et la SUISSE ayant encore un bel avenir, plus radieux que jamais en fait.

Les HEDGE FUNDS, et c' est l' objet du propos, utilisent deux armes redoutables : LA VENTE A DECOUVERT, et L' EFFET DE LEVIER.

Contrairement à ce que peut croire l' homme de la rue, il est en effet possible de gagner beaucoup d' argent en pleine crise financière. Dans l' absolu, on peut même dire que les gains peuvent être encore plus importants, que dans un marché haussier. Evidemment, les risques sont en rapport, et donc particulièrement conséquents.

Pour tenter de contrer les spéculateurs, les autorités américaines, mais également britanniques, ont donc décidé, d' interdire purement et simplement la vente à découvert depuis jeudi dernier, et ce jusqu' à nouvel ordre. Il n' est donc pas étonnant que dans ces conditions, que le CAC notamment, ait pû prendre plus de 9.27 % vendredi dernier. Il n' y avait en effet plus le moindre " shorteur " à l' horizon, mais simplement de nouveaux acheteurs, et des vendeurs à découvert devenant acheteurs bien malgré eux, après avoir été piègés.

Dans un contexte normal, un intervenant achète donc une valeur X à 20 euros par exemple, en étant dans une optique haussière, et en ayant pour objectif, de revendre ultèrieurement cette même valeur à un cours plus élevé. Le trading est en effet tout simplement du commerce. On achète un kilogramme de pommes de terre à un certain prix, en ayant pour objectif de le revendre plus cher .

La vente à découvert, consiste quant à elle, à faire le contraire. C' est à dire à " vendre " une valeur ( que vous ne possédez en fait pas ), en ayant pour objectif, que le sous-jacent en question, va finalement perdre de sa valeur, en fonction de différents paramètres économiques notamment, pas forcément objectifs, mais susceptibles de faire un profit.

Vous " vendez " donc une valeur à 20 euros, en la " rachetant " un peu plus tard à 15 ou 10 par exemple. On touche donc là, au coeur de la SPECULATION. On se trouve, en effet et il faut bien le dire, plus vraiment dans une optique d' investissement classique, où l' on " croit " à la valeur qu' on achète. Dans ce cas, on parie sur la dégradation des fondamentaux d' une société, en " espérant ", il faut bien le dire aussi, que la catastrophe sera au rendez vous. D' un point de vue morale, on atteint donc des extrèmes. surtout chez ceux qui ne savent, ou peuvent pas en profiter, il faut bien le dire. Pour ceux qui savent en profiter, il n' y a pas lieu d' avoir le moindre état d' âme. Il ne manquerait plus que cela.

Les " méchants spéculateurs ", et autres HEDGE FUNDS, vendant donc à outrance des positions à découvert, sont donc forcément coupables de la dégradation du marché à un moment donné. Ce raisonnement simpliste, fait évidemment la joie des anticapitalistes, mais aussi des politiques, de droite comme de gauche, qui trouvent donc une bonne raison, de tenter de justifier le fait de ne rien avoir vu venir, ni pû faire avant qu' une crise ne se déclenche.

Il ne faut cependant pas oublier, qu' un spéculateur n' a pas spécialement intérêt à " tuer " une valeur pour le simple plaisir de la tuer. Si les fondamentaux d' une société, sont bons, personne ne prendra de positions baissières dessus. C' est aussi simple que cela, et quand bien même, un spéculateur viendrait à être à contre sens, en vendant quand même à découvert une valeur saine, il serai très vite en position délicate.

Les spéculateurs, qui sont là pour faire de l' argent, comme tous les autres intervenants en Bourse,¨même si certains s' en cachent, sans assumer,  ne font donc que profiter d' un système qui a déraillé bien avant qu' ils n' interviennent. Il est certain, qu' ils n' arrangent évidemment pas les choses en pleine crise, mais ils n' en sont aucunement responsables. Le mouvement de crise est en effet bien antérieure à leurs interventions. Il ne faut donc pas crier au scandale dès qu' un marché " degueule " un peu trop, en pourtant pour responsables les plus " malins " qui savent saisir les opportunités, en faisant de l' argent, pas aussi facilement que l' on veut cependant bien le dire. Il n' est jamais facile de gagner de l' argent en Bourse, à la baisse comme à la hausse. Pour ceux qui en doutent, il suffit d' essayer.

Ceux qui critiquent les spéculateurs aimeraient pourtant bien en " croquer ". Il faut être honnête. Tous les intervenants en Bourse, quelqu' ils soient, ne " rêvent " que de gagner de l' argent. Rien d' autre. Les spéculateurs ne se contentent pas d' en rêver, mais sont là pour " faire " de l' argent. Les gains conséquents pouvant être engendrés par le biais de la vente à découvert, ne sont, il ne faut également pas l' oublier, que la " récompense " d' une prise de risques très importants, pouvant mener, dans certains cas, à la banqueroute, et d'un travail acharné. Les intervenants qui gagnent en Bourse, travaillent énormément.

Les spéculateurs qui vendent donc à découvert, utilisent en parallèle, l' effet de levier.

Prenons un exemple simple, et ce notamment afin de bien comprendre les risques auxquels s' exposent le vendeur à découvert.

Jeudi dernier, les marchés sont de nouveau en pleine déroute, et vous décidez donc de vendre à découvert la valeur NATIXIS. Vous pensez que le cours de la valeur peut encore descendre. Avant la cloche, vous prenez donc une position de vente à découvert avec effet de levier. Vous n' avez pas d' autres choix. Sur une position d' achat, vous pouvez évidemment acheter au " comptant " des titres, mais dans le cas de la vente à découvert, vous ne possédez pas ces titres, vous devez donc forcément travailler avec l' effet de levier .

Soit vous vendez par le biais du SRD en levier 3 par exemple, soit par le biais du CFD en levier 10

Admettons que vous disposiez d' un capital de 7500 euros.

Le fait d' utiliser l' effet de levier nécessite de prendre une marge de couverture, dans le cas où la position que vous avez initié n' irait pas dans le sens souhaité notamment.

Peu avant la cloche, Jeudi, vous vendez donc pour 5000 euros X 3, soit 15 000 euros de titres NATIXIS au prix de 2.46, soit 6097 pièces.

Vous placez un STOP DE SECURITE à hauteur de 2.50. Au pire vous aurez donc perdu 243.88 euros ( hors frais ). Cette perte est en fait théorique, et vous allez voir, qu' en gardant votre position " overnight ", vous allez avoir des ennuis.

Le lendemain en effet, le titre ouvre à 3 euros. Votre STOP se déclenche, et vos titres sont donc " rachetés " automatiquement à 3 euros, et non 2.50. Il s' agit en effet d' un STOP à seuil de déclenchement, et il n' y a pas de parade pour contrer une ouverture défavorable, suite à un " gap " ( écart entre deux cotations )

Vous venez donc de perdre 0.54 cts par titre, soit la bagatelle de 3292.38 euros en un peu plus de 12 heures.

Par rapport à votre capital initial de 5000 euros, votre perte s' élève à plus de 65 %.

En utilisant l' effet de levier 10 du CFD, vous allez voir que la problèmatique est encore bien plus conséquente.

Par rapport à votre capital de 5000 euros, vous pouvez prendre une position de 50 000 euros. Comme dans le cas précédent, vous " vendez " donc pour 50 000 euros de titres NATIXIS au cours de 2.46, soit 20325 pièces, en éspérant les " racheter " à un cours bien plus bas afin de faire un profit.

Mais, comme plus haut, le titre ouvre à 3 euros, et votre STOP placé à 2.50 n' y pourra rien.

Vous venez donc de perdre 0.54 cts par titre, mais en levier 10, cela fait la bagatelle de 10 975 euros.

Par rapport à votre capital de 5000 euros, votre perte s' élève à plus de 219 %.

En outre, votre marge de 2500 euros ( 7500 - 5000 ), ne parvient pas couvrir votre perte. Vous devez donc la somme de 5975 euros à votre broker. Il manque encore 3475 euros par rapport à votre 7500 de départ.

C' est ce risque énorme, qui récompense les spéculateurs.

La vente à découvert, couplée à une effet de levier conséquent, n' est donc pas sans risques, et donc à réserver aux seuls initiés.

Le TRADER averti pouvait il essuyer une telle perte ? Même si tout est possible, le TRADER averti n' est pas un joueur de casino, et n' aurait donc jamais initié une vente à découvert alors que le mouvement baissier avait déjà débuté depuis un bon moment, plusieurs jours dans le cas de NATIXIS. En outre, la bougie de jeudi, n' était pas favorable à une poursuite du mouvement baissier, mais à une stabilisation, ou comme on a pû le voir vendredi, à une violent mouvement haussier.

Lire également

L' EFFET DE LEVIER

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 09:10
En matière d' investissement, ou de trading. plusieurs possibilités s' offrent à vous. Soit vous optez pour un placement au " comptant ". C' est à dire, que comme son nom l' indique, vous achetez une part de l' entreprise en cash via des actions par exemple. Vous êtes donc " propriétaire " d' une part, plus ou moins grosse selon votre profil de l' entreprise choisie. en étant libre de faire ce que vous voulez. Soit les gardez, soit les vendre quand bon vous semble. Si l' entreprise choisie fait des bénéfices, et qu' elle est généreuse, vous pourrez toucher des dévidendes. C' est une prime versée annuellement en général, et variable selon les résultats de l' entreprise, et de sa politique à l' égard de ses actionnaires. En général, celui qui investit au " comptant " le fait pour une période plus ou moins longue, et est donc sujet à subir les éventuelles déboires de l' entreprise en question en particulier, ou ceux du marché en général. L' inconvénient de ce type d' investissement, est qu' en cas de turbulences importantes des marchés, l' intervenant reste comme figé, en étant incapable de déboucler une position pourtant particulièrement défavorable. Le " pas vendu, pas perdu ", relayé notamment pas des conseillers financiers, souvent peu compétents, pour ne pas dire inquiétants, est probablement le plus mauvais conseil en matière de placement boursier. Il y a en effet des sociétés qui finissent par déposer le bilan, et pas des moindres. Le cas de LEHMAN BROTHERS en est le " parfait " exemple. Il y en a d' autres, et notamment EUROTUNNEL en France. On plaçant son argent sur une période plus ou moins longue, on prend en effet le risque d' être paralysé en cas de grabuges,  sans être capable, psychologiquement parlant, de déboucler une position qui aurait pourtant dû l' être depuis un bon moment. Les investisseurs à moyen ou long terme, se doivent de travailler essentiellement avec la mm 20, et ce afin de limiter la " casse " au maximum.

Pour ceux qui sont plus actifs, il existe le SRD. C' est un service de réglement différé qui permet à l' intervenant de disposer d' une somme supérieure à son capital, à condition de déboucler sa position avant une date de liquidation mensuelle. Dans le cas contraire, il devra réaliser ses positions en les achetant.

Ce service présente l' avantage, qui peut être un inconvénient, d' avoir un effet de levier. En général il est de l' ordre de 3. Il fût de 5 chez certains brokers, mais crise oblige, peu l' autorisent au final désormais. Les risques étant en effet conséquents, et en outre, le CFD, nouveau produit sur le marché français, a quelquepeu " tué " le SRD. Le CFD n' ayant, en effet, contrairement au SRD, pas d' échéance particulière.

Dans la pratique, si vous possédez un capital de 40 000 euros, le BROKER mettra donc à votre disposition la somme théorique de 120 000 euros en SRD levier 3. Dans la pratique, il est cependant nécessaire qu' il y ait une marge de couverture. La somme allouée sera donc inférieure chez certains brokers. D' autres, vous laissent par contre le soin de prendre vous même vos précautions, sans même vous avertir en cas de grabuges au niveau de vos positions, et encore moins de les couper.  

Prenons un exemple.

Vous disposez donc d' un capital de 40 000 euros. Vous souhaitez trader le titre AIR FRANCE en SRD. Vous pouvez donc prendre une position de 120 000 euros ( 40 000 X 3 ). Tout se passe bien, et le titre prend 5 % en une journée. Vous avez donc une plus-value latente de 6000 euros.

Votre couverture ne sera alors plus de 120 000 euros ( 40 000 X 3 ), mais de 138 000 euros ( 40 000 + 6000 X 3 ). Vous avez donc une marge appréciable.

Inversement, le titre AIR FRANCE perd 5 %. Vous avez donc une moins-value latente de 6000 euros.

Votre couverture ne sera alors plus de 120 000 euros ( 40 000 X 3 ), mais de 102 000 euros ( 40 000 - 6000 X 3 ).

Dans ce dernier cas, vous êtes donc coinçé, et devez solder votre position en devant essuyer la moins-value latente qui devient du coup, bien réel.

Le lendemain, le titre reprend 8 %, mais vous n' êtes plus en position. Pour pallier à ce problème, il aurait donc fallu vous préserver une marge, et ce afin de ne pas devoir solder votre position.

Dans le cas qui nous occupe, vous auriez du vous octroyer une marge de manoeuvre d' au moins 20 %.

En disposant de 40 000 euros, vous auriez donc laissé 8000 euros de protection ( 40 000 X 80 % = 32 000 ) Au SRD 3, vous auriez pû prendre une position de 96 000 euros ( 32 000 X 3 ). La marge aurait été de 24 000 euros au SRD 3 ( 8000 X 3 ou 120 000 - 96 000 euros ). Ainsi, vous auriez pû assumer les éventuelles variations " intraday " notamment.

Vous aurez donc compris, que l' effet de levier, peut être aussi " magique " que dangereux. Il est donc indispensable de particulièrement soigner son entrée. Vous ne devez en effet jamais être en position de moins-value trop significative, et savoir couper très vite, si votre scénario s' invalide. Il en va de la survie de votre capital, qui est le moteur de votre réussite. Sans moteur performant vous n' avancerez en effet pas, et ce même si vous êtes le meilleur pilote du monde. SCHUMACHER, aussi doué soit il, ne pourrait pas faire de miracle au volant d' une 2 chevaux sur un circuit de F1.

Pour réussir, vous devez donc avoir un excellent, et très puissant moteur, au delà de vos qualités de pilotes. Vous devez donc prendre soin de votre moteur, et tout faire pour qu' il soit de plus en plus puissant, mais en évitant cependant la surchauffe.

Le CFD est basé sur le même principe que le SRD, mais sans date de liquidation. C' est donc très appréciable. " L' inconvénient " qui peut être un avantage, si on est dans le bon sens, et son formidable effet de levier, qui est en général de 10, voir même de 20.

En clair, si vous disposez d' un capital de 40 000 euros, vous pouvez trader 400 000 euros ( en théorie. Marge nécessaire dans la réalité comme on l' a vu plus haut ) ou encore 800 000 euros.

Si sur une position à 400 000 euros, le sous-jacent prend 10 %, vous avez gagné votre mise initial, à savoir 40 000 euros donc ( 40 000 X 10 = 400 000 X 10 % = 40 000 euros )

Dans le cas contraire, c' est à dire si le sous-jacent perd 10 %, vous aurez perdu la totalité de votre mise initial, à savoir 40 000 euros.

En poussant plus loin la logique de perte, l' intervenant peut se retrouver dans la désagréable situation, de, non seulement avoir totalement " cramé " son capital de départ, mais en plus de devoir de l' argent à son broker.

Un sous-jacent qui perd 15 % sur une position de 40 000 en levier 10, soit 400 000 euro, mène à une perte de 60 000 euros. Le capital s' est envolé, et votre broker vient de vous envoyer une lettre recommandée où il vous demande pas vraiment gentiment 20 000 euros dans les plus brefs délais. Montant que vous n' avez pas si certaintes précautions élémantaires n' ont pas été prises.

L' EFFET DE LEVIER reste donc DANGEREUX, et nécessite une expérience couplée à une réussite probante, ainsi qu' à une capacité à savoir reconnaitre ses erreurs, en coupant très vite une position qui devient perdante. La sanction peut être immédiate, et irrémédiable.

A bon entendeur...


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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 21:43

Les TRADERS expérimentés, tout comme les débutants, prennent parfois de mauvaises décisions. Mais à la différence de ces derniers, ils savent les reconnaitre dans un laps de temps très court, qui leur permet de retomber immédiatement sur leurs " pattes ". Un TRADER qui gagne est un TRADER qui coupe vite une position qui devient perdante. Avec l' expérience il est de moins en moins confronté à de mauvaises décisions, mais cela arrive encore. L' essentiel étant de couper très vite une position ne correspondant plus au plan de trading initial. Il doit savoir où se trouve la porte de sortie de secours, avant même d' être entré.

Vous aurez donc compris qu' il faut être tout sauf borné en matière de trading. Vous devez toujours suivre le marché, et ne jamais penser qu' il dans le faux, et que vous vous êtes dans le vrai. Le marché ne se trompe pas, c' est vous qui vous vous trompez si vous pensez qu' il ne va pas dans le sens dans lequel vous pensez, et aimeriez en fait, qu' il aille.

KERVIEL, pour reprendre l' exemple de cet illustre personnage, voyait bien, du moins il faut l' espérer au regard de son poste, que le marché était plombé et qu' il plongeait. Il a pourtant avoir voulu raison contre lui, sans se remettre en question une seule fois. Tous les jours, toutes les heures, il était persuadé que c' était lui qui avait raison, et que le marché finirait par s' en rendre compte. En contre-balançant plusieurs milliards de positions à la hausse, dans un marché baissier, il n' est évidemment pas parvenu à inverser la tendance. Le marché est bien plus fort que tout, et même avec 50 milliards de positions dans le sens contraire, vous pourrez tout au mieux le ralentir, mais ne parviendrez jamais à inverser sa tendance de fond. Un marché qui a décidé de monter ou descendre, y va, tôt ou tard, et vous aura rincez très très vite.

Ce n' est pas un drame d' essuyer quelques pertes de temps en temps. Cela fait partie des charges qu' un TRADER doit savoir supporter. Comparativement au gains, elles sont tout simplement ridicules. Les grosses pertes débutent toujours par de petites pertes, et en coupant au plus vite une position perdante, vous serrez à même de regagner rapidement sur une autre position. Votre capital sera en effet de nouveau disponible, et vous oublierez très vite cette perte dérisoire.

Prendre une mauvaise décision n' est pas grave. Cela arrive aux meilleurs.

Couper une position invalidée, est une décision sage que se doit d' intégrer tout intervenant souhaitant gagner de l' argent en Bourse.

Le marché a toujours raison. Il est bien plus fort que quiconque, et ce même si vous disposez de plusieurs milliards pour essayer de le contrer. Il ira où il a décidé d' aller. Ne l' oubliez jamais.

Sachez admettre vos erreurs, et gardez vous de réactions aussi ridicules que par exemple : " cette baisse est injustifiée ". Tout est justifié à un moment ou un autre, et si le marché exagère, il réajustera les choses à un moment ou un autre, mais vous le fera comprendre au moment voulu. Ce n' est pas vous qui le déciderez.

En résumé, coupez vos positions perdantes rapidement, et surtout ne moyennez jamais à la baisse. Nous reviendrons sur ce dernier point prochainement.

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 15:29
Une des choses les plus délicates à régler en matière de trading est de définir l' espace temps dans lequel on souhaite travailler. Entendez par là, que l' approche ne peut être la même entre un intervenant qui souhaite trader en intraday ou celui qui se positionne dans une optique de swing, ou encore celui qui est dans une optique d' investissement à moyen ou long terme. Beaucoup d' intervenants, ayant des qualités pour trader efficacement, finissent par se planter, car ne sachant pas dans quel espace temps ils interviennent.

Prenons par exemple l' investisseur souhaitant investir sur les marchés boursiers, il n' aura aucun intérêt à visionner ses graphiques en données 5 mns par exemple. Au contraire, cela pourra même l' induire en erreur à plusieurs reprises. Les phases de retracements, plus ou moins significatives, ne seront en effet pas du tout à prendre en compte par ce type d' intervenant.

Celui qui trade en intraday, n' aura quant à lui que faire de savoir si le sous-jacent traité est dans une tendance de fond haussière ou baissière à moyen ou long terme. Il est dans une optique de très court terme. 

L' approche trading la plus intéressante, et donc la plus génératrice de gains, reste le " swing ". Il s' agit de prendre un mouvement, et d' en profiter le plus possible. Cette approche nécessite donc une approche de très court terme, en utilisant donc l' unité de temps 5 mns, mais également l' unité de temps " daily ". Le " swing " nécessitant quand même de savoir où l' on va mettre les pieds, ne serait ce que pour savoir quand il est nécessaire de déboucler sa position.

Comme signifié plus haut, beaucoup d' intervenants sont incapables de dire dans quel espace temps ils travaillent. Les échecs se multiplient et ce alors qu' ils ont parfois une connaissance largement suffisante pour au contraire gagner.

Il y a donc des séances qui se prêtent à l' intraday par exemple, et d' autres au swing. Quand la " mayonnaise " ne veut pas prendre, nous avons déja vu à plusieurs reprises, qu' il ne fallait pas insister, et couper sa position au plus vite. Quand on prend une position, à moins d' être un amateur d' intraday ( qui peut se priver de nombreux gains en coupant bien trop vite une position gagnante ), on a tout intérêt à faire du " swing ". On doit cependant, et c' est l' objet de cet article, absolument défnir dans quel espace temps on souhaite trader. Ce paramètre, pourtant essentiel pour réussir, est souvent négligé par l' intervenant lambda.

Avant d' initier une position sur une valeur, il faut donc savoir, approximativement, ce qu' on compte faire. Est ce pour faire de l' intraday, du swing, ou pour investir à moyen ou long terme ?. Evidemment, on peut très bien avoir prévu de faire de l' intraday, puis, en fonction d' éléments favorables du marché, s' adapter en passant finalement au swing, ou même au moyen terme ou au long terme dans certains cas.

Celui qui fait de l' intraday va par exemple chercher à gagner quelques points en sortant relativement vite de sa position. Le " swing ", tentera quant à lui de gratter davantage de points, en acceptant donc d' éventuels et probables retracements pouvant intervenir que l' intraday ne peut pas accepter. L' investisseur quant à lui, acceptera encore plus de retracements sans se soucier de la volatilité pouvant intervenir sur un espace temps long ou même très long.

L' intervenant, quelqu' il soit, doit donc se poser les bonnes questions. C' est à dire savoir dans quel espace temps il souhaite travailler. Il doit cependant s' adapter, et savoir profiter d' un prolongement de tendance éventuel, et ce même si s' est positionné au départ dans une optique d' intraday.

Ainsi, pour résumé, et ce même si chaque cas est particulier, et nécessite donc une approche du même ordre, l' investisseur se placera en long sur une rupture de la mm 20 d' un sous-jacent, sans se soucier des retracements et autres phases de consolidations, et même de corrections tant que la mm 20 n' est pas de nouveau cassée à la baisse.

L' intraday, va quant à lui tenter de gratter quelques points sur rebonds techniques, ou en fonction de NEWS favorables, en étant très réactif. A noter que le travail de l' intraday reste très fatiguant et sujet à beaucoup plus de stress que celui d' un intervenant swing qui se contentera, une fois la prise de position effectuée, de faire du suivi de position.

Le swing va donc profiter de toute l' amplitude d' un mouvement, en acceptant les éventuels retracements, mais en étant cependant très attentifs aux mouvements du sous-jacent traité. Il ne s' agit en effet pas de " rendre " des gains, ou pire comme cela arrive bien plus souvent qu' on ne le croit, de transformer une belle plus-value en une minable moins-value, tout cela, justement du fait de ne pas avoir sû definir l' espace temps dans lequel on souhaite travailler.

Au final, vous devez donc savoir quel intervenant vous êtes. Suis je un investisseur ? Suis je un " intraday " ? Ou suis je un " swing " ?

Le premier ne nécessite pas de connaissances particulières en matière de trading, mais présente l' inconvénient majeur de ne pas pouvoir investir dans des marchés sans visibilité comme c' est notamment le cas depuis plusieurs mois.

L' intraday quant à lui, sera sujet à beaucoup de stress, et va devoir " turbiner " un maximum pour obtenir des gains appréciables. Il nécessite une bonne connaissance de l' analyse techniques, et un suivi de l' actualité, ainsi qu' une synthèse permanente de cette dernière, avec les nombreux risques de mauvaise interprétation d' une information à un moment donné. L' intraday reste cependant une bonne école, et pour passer au swing, il est nécessaire de savoir faire de l' intraday.

Le " swing " nécessite, outre une bonne technique de trading, un sérieux " mental ". Les intradays ont souvent peur de " l' overnight " et se privent donc souvent de gains beaucoup plus significatifs, mais préfèrent donc jouer la sécurité en entrant et sortant très vite. Les swing n' ont quand à eux par peur de la " nuit ".

A chacune de défnir ce qu' il est, ou croit être, et ce qu' il veut faire pour espérer gagner.

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 15:14
D' ordinaire, dans un marché haussier notamment, on achète une action X à 50 euros par exemple, en ayant pour objetctif de la revendre à un prix supérieur de 70 euros par exemple. On empoche donc la différence.

Mais, dans un marché baissier notamment, on peut vendre une action ( que l' on ne possède pas ) à 50 euros par exemple, en ayant pour objectif de la racheter à un prix inérieur de 30 euros par exemple. On empoche la différence.

Pour mieux illustrer le propos de la vente à découvert, prenons l' exemple suivant :

Vendredi midi, vous déjeuné avec un ami qui vous signifie qu' il est à la recherche d' un véhicule pour un budget de 20 000 euros.

Une heure plus tard, un collègue de bureau vous dit qu' il a mis en vente son véhicule à 18 000 euros et qu' il n' a pas reçu le moindre appel. Vous flairez le bon coup, et vous vous engagez à lui acheter son véhicule le lundi suivant au prix proposé de 18 000 euros.

Le soir, vous allez voir votre ami, et lui signifié que vous avez un véhicule à lui vendre au prix de 20 000 euros. Il vous donne un chèque. Le véhicule sera remis lundi.

Deux cas de figure se présentent alors.

Le lundi, votre collègue vous remet les clés du véhicule comme prévu contre la somme de 18 000 euros. Pas le moindre appel téléphonique n' ayant eu lieu depuis votre dernière entrevue.

Vous venez de gagner 2000 euros sur un véhicule que vous ne possédiez pas.

Deuxième cas de figure ;

Le lundi, votre collègue vous informe qu' il a eu plusieurs appels durant le week end, et que plusieurs acheteurs sont prêts à acheter son véhicule à au moins 21 000 euros.

Comme vous vous étiez engager à lui acheter son véhicule, et que vous l' avez surtout déjà vendu entretemps, vous n' avez donc pas le choix. Vous devez donc acheter le véhicule à 21 000 euros, voir même plus dans le cas ou d' autres acheteurs se bousculeraient. La demande étant alors bien supérieure à l' offre, comme en Bourse.

Vous venez de perdre 1000 euros sur un véhicule que vous ne possédiez pas.

La vente à découvert sur les marchés financiers répond au même principe, et est donc sujet à des risques importants, d' autant qu' elle est systématitquement couplée avec des effets de leviers conséquents. ( CONTRACT FOR DIFFERENCE ( CFD )

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:19

Le CFD fonctionne sur le même principe que le SRD. Différence de taille cependant, il n' y a pas de date de liquidation. Vous pouvez donc garder une position longue ou courte aussi longtemps que vous le souhaitez. Quelques minutes, ou plusieurs semaines, mois, ou mêmes années. Pour le SRD il faut solder sa position avant la date de liquidation ou proroger. C' est donc beaucoup plus  contraignant que le CFD en matière de timing notamment.

L' autre différence avec le SRD, se situe au niveau de l' effet de levier. Avec le SRD il est en général de 3. Avec le CFD il est de 10, voir même de 20.

EXEMPLE

Vous disposez d' un capital de 30 000 euros.

Au comptant, vous prenez une position sur NATIXIS à 4.39 par exemple.

6833 pièces X 4.39 = 29 996 euros

Vous revendez à 5.53

GAIN = 7789 euros ( hors frais ), soit + 25.96 %

Au SRD, votre broker vous permet de prendre une position trois fois importante. A savoir 90 000 au lieu de 30 000

Vous prenez donc 20501 pièces à 4.39 = 89 999 euros

Vous revendez à 5.53

GAIN = 23 371 euros ( hors frais )  avec le capital de 30 000 euros, soit + 77.88 %

Enfin, en CFD, on entre alors dans une autre dimension

Le broker vous permet de prendre une position de 300 000 euros ( 30 000 X LEVIER 10 )

Vous prenez alors position sur 68 337 pièces X 4.39 = 299 999

Vous revendez à 5.53

GAIN = 77 904 euros ( hors frais ) avec le capital initial de 30 000 euros, soit + 260 % en deux jours quand même !

Dans ce dernier cas, vous aurez compris, qu' il faut donc soigner le plus possible son entrée, et SURTOUT couper très rapidement si le scénario prévu ne se concrétise pas.

Une perte de 5 % sur la somme investie de 300 000 euros peut en effet déjà vous faire perdre 15 000 euros, soit la moitiè de votre capital de départ.

Une perte de 10 % sur cette même somme, vous faire perdre l' intégrailité de votre capital. Vous êtes ruiné !

300 000 X 10 % = 30 000 euros

Une perte de 15 % sur cette même somme, et vous êtes DEBITEUR. La lettre recommandée est envoyée autmatiquement  dans la seconde. Vous devez 15 000 euros à votre BROKER

Quand on est dans le bon sens, c' est l' autoroute, mais en cas de manque de rigueur dans son plan de TRADING c' est la CATASTROPHE assurée.

Dans votre intérêt, il vous donc particulièrement recommandé, de laisser de très grosses marges de manoeuvre. NE JAMAIS INVESTIR PLUS DE 25 % de son capital si vous ne n' avez aucune expérience en la matière.

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 18:12

Cette stratégie de TRADING est relativement simple en mettre en application et permet d' afficher des performances étonnantes. Il s' agit de " vendre " la mm 20 dans un marché baissier, ou qui s' annonce comme tel, et inversement, " d' acheter " cette mm 20 dans un marché haussier ou qui s' annonce comme tel. Dans une configuration de marché baissier comme actuellement, le débouclage " théorique " se fait lorsque le titre en question casse de nouveau à la hausse sa mm 20. Cela peut mettre plusieurs semaines, voir plusieurs mois Eet même...plusieurs années dans un marché pourri comme actuellement. On peut cependant " jouer " en long le titre sur lequel on est positionné en " short " lors des des phases de rebonds techniques. Mais en gardant sa position " short " de moyen ou long terme. Si le rebond se transforme finalement en retournement il ' suffit " alors de solder sa position " short " en rendant évidemment quelques points, mais compenser de toutes façons par la performance de son nouveau positionnement long. Ces quelques points rendus ne représentent évidemment pas grand chose dans le cas d' une position " short " initiée depuis un bon moment.

Exemple concret : le 28 mai dernier on " vendait " donc la mm 20 peu avant la cloche à 50.47 du titre SAINT GOBAIN. On laisse par la suite plonger le titre, en étant patient au début du mouvement, et lorsqu' une bougie de rebond technique apparait comme le 24 juin dernier, on se positionne donc long à 39 51 mais, comme évoqué plus haut, en gardant sa position " short ". Si le rebond est effectif on prend donc quelques points à partir du 39 51, mais en en rendant sur son " short " 50.47. On couvre donc à la montée ce que l' on perd à la descente. Par la suite, si le rebond se transforme en retournement on solde donc son " short " 50.47 mais en étant déjà " long ".

Je vous invite à présent à regarder sur vos graphiques, les performances des valeurs depuis la rupture de leur mm 20 respective. Ramener à des positions en CFD avec effet de levier, certaines affichent plus de 300 à 400 % en seulement quelques semaines, et ce dans un confort bien appréciable.

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