C' était il y a seulement quelques mois. Vous vous souvenez ? C' était la fin du monde. Il n' y avait bientôt plus de pétrole sur notre si chère planète. Les fins analystes et autres spécialistes du néant, criaient haut et fort que c' était la fin du monde, et que c' était donc pour cela que le cours du baril s' envolait chaque jour un peu plus.
Il n' allait cesser de monter, encore et encore. Au 3 juillet dernier, soit il y a moins de 4 mois, le baril atteignait le niveau des 145 dollars.
3 mois et demi plus tard, le baril est à...80 dollars. Soit " juste " une baisse de l' ordre de 45 %. La fin du pétrole, et donc du monde sont donc reportées à plus tard. Finalement. En fait il en reste encore. On nous aurait donc menti. Que c' est pas joli !
Evidemment, vous aurez pû remarquer, si vous n' avez pas encore troquer votre auto contre un vélo, que le prix à la pompe n' a pas vraiment suivi la même tendance.
Il faut en effet bien penser aux pétroliers. Les marges doivent être préservées, et ce alors que les volumes vont forcément être à la baisse, crise économique oblige.
La bulle s' est donc dégonflée sur le pétrole, et les " méchants spéculateurs " sont désormais passés à autre chose depuis un bon moment. Ainsi va la vie.
Et les dommages collatéraux alors ? C' est à dire le " bon peuple " toujours obligé de prendre son auto pour aller " trimer ", dans le but d' acquérir un logement à crédit pour tenter de calmer ses angoisses existentielles, avant qu' elles ne reviennent quelques années plus tard quand les traites n' arrivent plus être payées, on en fait quoi ? Ben, qu' ils se débrouillent. On leur avait pourtant dire de prendre leur vélo, et de ne pas vivre au dessus de leurs moyens. On ne va donc quand même pas les plaindre. Tanpis pour eux. Tant mieux pour les autres. Ceux qui savent. Ceux qui savent toujours avant les autres, et qui surtout, ne gobent pas tout ce qu' on leur dit au journal de 20 heures.
Il faut en effet un peu penser par soi même ma brave dame. Depuis le début de flambée de l' or noir, on vous avait pourtant dit que ce n' était qu' une vaste mascarade uniquement destinée à servir les intérêts très particuliers des différents acteurs du secteur pétrolier. Si vous avez préféré " gober " les propos des médias, vous n' avez donc pas à vous plaindre à présent.
MERRIL LYNCH, banque américaine, voit à présent le pétrole à... 50 dollars. Ah bon ? Et la fin du monde ? Pas pour tout de suite. A chacun de reprendre sa place dans la file de la crise actuelle. Le " pétrolier " est prié d' attendre son tour. " L' immobilier est arrivé en premier " et derrière, il y a la " financière " et ensuite viendra " l' économique ", puis la " politique " et enfin ce sera à votre tour de revenir. Tous ensemble, c' est la pagaille. Chacun son tour donc. Ne poussez pas derrière, la crise économique n' est encore même pas arrivée, et elle a prévu de rester un bon moment...
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