Decidemment, le " petit " personnel n' est plus ce qu' il était. Voilà ce que doit manifestement penser Liliane Bettencourt, héritière du groupe L' OREAL, et " accessoirement " une des femmes les plus riches du monde. Un de ses employés s' est en effet " amusé " à enregistrer ( à son insu bien évidemment ) les réunions d' affaires de sa " patronne " avec ses " conseillers ". Le maître d' hotel en question, au service de " sa majesté " depuis 20 ans, a consigné " miticuleusement " des heures de conversations sur plusieurs CD-ROM qu' il n' a ( évidemment ) pas manqué de livrer à la...propre fille de " sa majesté " Liliane, en se disant " écoeuré " des largesses de cette dernière à l' endroit de toute une bande de profiteurs. La " vieille " serait en effet devenue maboule au fil du temps, en " rinçant " notamment copieusement depuis des lustres un improbable photographe du nom de Banier. La bataille fait donc actuellement rage entre la fille et la mère. Des histoires de gros sous en somme. Très gros sous cela dit. Banier aurait en effet empoché pas moins d' un milliard d' euros en seulement quelques années. Un retour sur investissement à faire pâlir de jalousie Warren Buffet.
Mais outre ces " petites " histoires familiales, et c' est là que cela devient " comique ", c' est que les bandes sonores en question dévoilent d' autres aspects particulièrement " croustillants ", même s' ils ne sont finalement pas très surprenants. On peut en effet apprendre que le carnet d' adresses de Liliane faisait état de relations comme un certain...Eric Woerth par exemple... Rien de bien étonnant cependant, dans la mesure où Mme Eric Woerth, Florence de son prénom, s' occupe tout particulièrement de la fortune de " Liliane " via une société de gestion ( assez discrète, voir en fait très discrète ) du nom de Clymène. En outre, sans aucune surprise également, on apprend également que l' Elysée suivrait de très près la bataille judiciaire entre mère et fille.
L' homme de confiance de Liliane, un certain Patrice de Maistre : directeur général de...Clymène, ainsi que de la Fondation de " sa majesté ", est toujours, comme il se doit, de très bon conseil. A savoir conseiller le transfert des comptes suisses de Liliane vers une destination plus " tranquille ", comme Singapour par exemple... Déclarer ses avoirs placès en Suisse à la France, ne serait en effet pas une bonne solution... Bien entendu, Eric Woerth, dont, pour rappel, la femme s' occupe de la fortune de " Liliane " ne serait bien entendu pas du tout au courant...
Mais pour Eric Woerth, il est impératif de la fermer. Entre L' OREAL et la Suisse c' est de toute façon une longue histoire. Eric Woerth n' avait donc pas le moindre intérêt à y mettre trop le nez, d' une part car comme on l' a vu, sa propre femme s' occupe de la fortune de Bettencourt, que l' Elysée suit cela de très près, mais également parceque L' OREAL pourrait devenir... suisse. Il existe en effet un pacte entre L' OREAL et NESTLE, donc la Suisse. NESTLE détient près de 29 % du capital de L' OREAL. La part de la famille Bettencourt s' élève quant à elle à 30 % du capital du groupe cosmétique. Or si Liliane venait à vendre sa part, L' OREAL passerait tout simplement sous pavillon suisse. Autant dire que la " brouille " entre mère et fille fait " flipper " l' Elysée un " max " même si personne n' ose imaginer un instant que la fille puisse " péter " les plombs à son tour en vendant aux suisses une fois que la " vieille " aurait " claquée ". Dans ce contexte, il a donc été gentiment demandé à Woerth de ne pas être trop " regardant " par rapport aux 280 " patates " de L' OREAL qui " trainent " Chez UBS en Suisse.
Contrairement au marchand de pizzas du coin qui aurait eu la maladresse de vendre quelques pizzas au " black ", Liliane Bettencourt pourra transférer " tranquillement " ses avoirs dissimulés en Suisse, en direction de Singapour, avec la bénédiction de Bercy, sous l' oeil bienveillant de l' Elysée, et sur les conseils de Florence Woerth...
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