La saison des semestriels débute. En 2009, elle avait permis de bien faire progresser le marché après le point bas de mars. C' était exactement le 13 juillet 2009 que le marché avait véritablement décidé de repatir de l' avant, après une phase de retracement ayant eu lieu à partir de juin de la même année. Les résultats semestriels de l' année 2009 avait été pour le moins rassurants. Les entreprises avaient en effet sû montrer leurs capacités respectives à repartir de l' avant, alors que nous sortions d' un des plus graves crises financières n' ayant jamais eu lieu. Les performances d' alors avaient entraîné le CAC jusqu' à un niveau supérieur à 4000 pts. C' était en janvier dernier. Depuis les secousses ont évidemment été très nombreuses comme vous avez pu vous en apercevoir.
Nous sommes même allés chercher un niveau inférieur à 3300 pts à la fin mai dernier, avec de vifs rebonds techniques par la suite. A un moment, un retour à 3000 pts était même envisageable. Depuis, il semble que le danger s' éloigne, que l' on puisse justement compter sur les publications semestrielles pour enfin repartir d' un-très-bon pied.
Car soyons clairs, les fondamentaux des groupes sont plutôt franchement bons. Reste à savoir si cela suffira à contrer les incertitudes concernant notamment les finances de nombreux Etats. Là est toute la question. Les fondamentaux ont beau être satisfaisants, si les Etats ne parviennent pas à sortir valablement la tête de l' eau, ce ne nous fera qu' une belle jambe. En pareil cas, le marché " dégueulerait " à nouveau tôt ou tard.
Reste également la problèmatique de la reprise américaine. Elle a eu beau pointer le bout de son nez à plusieurs reprises, il n' en reste pas moins que sur le front du chômage ce n' est pas encore vraiment ça. Alors certes, le pire est derrière nous, mais si c' est pour " glandouiller " pendant encore x temps...
Mais essayons tout de même d' être optimistes. Les résultats du premier trimestre ont donné satisfaction dans une grande majorité des cas, avec à la clé des états des lieux intéressants de la part des sociétés. Encore une fois, les semestriels ont donc toutes les raisons de donner satisfaction au marché.
LA BOURSE N ' EST QU' ANTICIPATION !
Reste que ce qui compte, c' est la suite des évènements, à savoir les prévisions pour le deuxième semestre. La consommation des ménages sera t' elle au rendez-vous à l' heure où les plans d' austérité pointent leur nez partout en Europe notamment ? Nul ne peut le dire. Quoi qu' il advienne, les objectifs fixés par de nombreux groupes n' ont pas de raison particulière ne de pas être tenus.
Au final, parions donc sur une sortie par le haut. A savoir, celle d' aller de nouveau chercher les 4000 pour la fin de l' année, même s' il faudra envisager-comme toujours en Bourse-de périodes plus ou moins orageuses.
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