Au lendemain de la défaite démocrate à l' élection sénatoriale du Massachussets, le 19 janvier dernier, le président Obama avait vu rouge. Il avait alors tiré à vue sur les banques de WALL STREET. Bien décidé à montrer ses petits bras pas vraiment musclés, il avait alors versé dans la bonne vieille " démago " de base, pour ne pas dire le populisme. Il fallait rassurer ce bon peuple de demeurés, en étant question, une fois de plus, d' en finir avec les bonnes vieilles méthodes des banquiers de WALL STREET, qui malgré la crise, n' avaient toujours pas compris la leçon en continuant à spéculer un maximum pendant que l' homme de la rue ramait toujours plus. Personne, et surtout les banquiers, n' étaient cependant dupe. Cette petite démonstration de force de la part d' Obama n' était en fait que la réponse logique de la belle defaite des démocrates. De la politique en somme, rien de plus.
Un mois après cette sortie que tout le monde a déjà oublié, force est de constater que les " belles " intentions concernant la régulation du système bancaire américaine s' éloignent chaque jour un peu plus. Au Congrès américain, le sujet, dont on a parlé à outrance à " l' époque ", suscite de moins en moins d' intérêt de la part des intéressés, et même parmi les démocrates, qui au passage, commence à penser qu' Obama parle toujours un peu trop vite sans avoir vraiment les moyens de ses ambitions à fins...électorales.
Les " belles " propositions d' Obama, notamment destinées à limiter la spéculation des banques de dêpot " pour compte propre " sont donc quasiment tombées à l' eau. Les parlementaires s' en " tapent " en effet comme de leur première call-girl.
L' équipe d' Obama elle-même n' a de toute façon pas vraiment l' air convaincue par les propos de celui qui était censé sauver le monde lors de son élection.
En fait, et c' est de plus en plus clair, l' administration Obama n' a pas vraiment envie de tuer la poule aux oeufs d' or en se " payant " les banquiers sur la place publique.
Tout ceci n' était donc que de la politique. Et justement, en la matière, il va falloir de nouveau penser aux choses sérieuses. A savoir assurer les budgets des prochaines campagnes électorables par exemple... Et aux Etats-unis, le montant des ces " petites " contributions, passe nécessairement par...WALL STREET... Le monde est petit finalement.. Cette question occupe de nouveau tous les esprits, et la " lèche " à l' endroit des banquiers ne fait que commencer; Après tout, le plus dur de la crise est à présent derrière nous, donc la régulation repassera... Même si en surface, Obama continuera de faire de la politique en montrant de temps à autre ses petits bras musclés, les banquiers peuvent dormir tranquille. Obama veille sur eux. L' histoire n' étant qu' un éternel recommencement...
www.zone-trading.com 
