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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 08:53
L' histoire ne se répète que rarement là ou on l' attend. Les situations ne sont donc jamais vraiment comparables. Toute comparaison hâtive n' a donc jamais lieu d' être, à part bien sûr pour les dramaturges habituels ou autres nostalgiques du grand chaos. N' empêche qu' après le décrochage sérieux de la Bourse New-yorkaise hier, on ne peut s' émpêcher de faire la comparaison avec le krach Boursier mondial de 1987. Il y a 20 ans, quasiment jour pour jour, la Bourse Américaine s' effondrait en perdant plus de 22 % en une seule journée ! Les USA venaient de découvrir avec stupéfaction qu' ils " vivaient " franchement au dessus de leurs moyens. A cette époque l' Amérique ne le savait pas, ou tout du moins faisait mine de ne pas le savoir. Aujourd' hui, elle le sait et c' est cela la différence, d' autant qu' elle ne l' assume finalement pas si mal. Même si cela ne l' a met à l' abri de rien.

Alan GREENSPAN, prophète des temps modernes, " Henri SALVADOR " de la planète financière ne peut évidemment s' empêcher de la ramener, en faisant notamment l' amalgame avec la situation actuelle de la Bourse Chinoise qui enchaîne record historique sur record historique. Mais les interventions de " papy mougeot " n' y changeront rien. Ce qui doit arriver arrivera un jour ou l' autre. Si aujourd' hui on vous dit que dans deux ans' un avion va s' écraser, vous n' allez pas pour autant ne plus prendre l' avion d' ici là. Il en va de même pour la Bourse. Par conséquent, les prévisions et autres mise en garde d' Alan GREENSPAN ne servent strictement à rien. Sauf à dire qu' on avait raison avant tout le monde. Une histoire d' égo en somme ne servant que peu l' intérêt général.

Ce qu' il faut cependant retenir du gros Krach de 1987, c' est que finalement il ne débouchera sur aucune récession économique digne de ce nom. Au contraire de celui de 1929 qui avait quant à lui plonger l' Amérique dans plusieurs années de récession bien véritables. L' Amérique, et le reste du monde d' ailleurs, se sont finalement plutôt bien remis du Krach de 1987, même si il faudra tout de même près de 2 ans pour retrouver les niveaux qu' on avait perdu en seulement deux semaines durant ce terrible mois d' octobre 1987.

Comme à l' accoutumé les gros malins, qui ne sont souvent pas du tout de la partie, ont crié haut et fort, mais à postériori comme d' habitude, qu' il fallait profiter de cette fabuleuse aubaine pour investir sur le long terme. La belle affaire ! Le seul problème, c' est que sur le coup, on ne sait jamais vraiment où on va, et qu' il est quand même difficile de trouver le point de retournement d' une situation dramatique. Il est tellement facile de refaire l' histoire après.

Pour l' heure, ce n' est donc pas la joie aux US et le reste du mois d' octobre risque d' être bien morose. Saut pour ceux qui ont su jouer la baisse. Elle était prévisible. Les chandeliers Japonais ne mentent pas. C' est l' intervention de BERNANKE, Président de la FED Américaine, sujet à un reactivité bien discutable, qui redonnera de nouvelles bases. Elle aura lieu le 31 octobre prochain. Une baisse du taux directeur est parfaitement envisageable, et plongera; auquel cas, une fois de plus le Dollar à la cave, en propulsant l'  Euro encore plus haut. Ce qui n' arrangera pas les affaires de la vieille Europe. Mais TRICHET est un adepte de l' Euro fort, et ce même si les exportations de l' Europe en patissent. A ce sujet, il est d' ailleurs plus que probable que ce ne soit pas encore véritablement palpable. L' Allemagne pourrait bien en subir les conséquences. Certaines dents commençant d' ailleurs à grincer de l' autre côté du Rhin. On notera, que pour l' heure, seul notre Cher Président crie au loup, et il n' a pas tout à fait tort.  Mais, comme pour l' illustre A. GREENSPAN, il ne sert pas à grand chose d' avoir raison avant tout le monde. Cela n' empêche en effet aucunement les choses de se réaliser. Klaxonner en fonçant dans le mur, n' a jamais empêché de l' éviter.

A défaut de nous faire un remake du 19 octobre 1987, le lundi 22 octobre 2007 risque d' être sujet à une certaine agitation. Il faut cependant savoir, à titre de consolation, que ce qui s' est produit il y a 20 ans, ne pourrait de toutes façons plus se reproduire à l' heure actuelle. Tout du moins dans les mêmes proportions. Il y a en effet à présent des garde-fous, et si la machine s' emballe trop, le coupe circuit se déclenche dès qu' une chute de 10 % intervient. Il y a pourtant de quoi se " gaver " pour les shorteurs auquel cas. 

Sur ce, demain est un autre jour, et qui vivra verra...et je ne serais trop vous recommander d' écouter le marché. Je vous assure qu' il parle...

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 10:01
En haut à gauche, cliquez sur l' animal qui vous ressemble le plus !

WWW.LABUVETTE.ORG 

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 14:37
Voilà que les socialistes demandent à présent la suppression des stock-options. Les stock-options " portent en germe le risque de délit d' initié " ! Rien que cela ! Sarkozy, quant à lui, propose une taxation sur ces dernières. Ce qui n' est pas mieux ! 

Le but premier des stock-options est de motiver les salariés d' une entreprise. Et chacun sait qu' un salarié motivé est bien plus productif que celui qui ne l' est pas. Aux US notamment, la très grande majorité des salariés bénéficie de cette avantage non négligeable. La question qu' il faut se poser est : un salarié lambda bénéficiant d' une attribution de stock-options peut il profiter d' un délit d' initiés ? Apparemment on pense que oui ! 

Priver des centaines de milliers de salariés d' une belle " carotte " pour avancer, sous prétexte qu' une poignée de dirigeants s' est gavé à un moment donné, est une bien étrange vision des choses.

La France, le pays où on marche sur la tête en permanence ! 

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 10:10
Les acheteurs s' étaient un peu trop emballés ces derniers temps. Les shorteurs les ramènent à la réalité et pour tout dire ce n' est pas plus mal. Souvent décriés et accusés de tous les maux, les shorteurs sont pourtant parfaitement nécessaire. Ils agissent en effet comme une sorte de contre pouvoir absolulement indispensable pour réguler les marchés. C' est quand il y a trop d' acheteurs que les bulles se forment et... finissent pas éclater ! L' action des shorteurs permet donc d' éviter l' euphorie collective susceptible d' envahir les marchés à un moment donné.
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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 11:53
La Bourse Chinoise casse les 6000 points et établit un nouveau record historique ce lundi matin. La progression depuis le début de l' année est de plus de... 125 % ! Pendant ce temps, la Bourse Française n' arrive même pas à accrocher les... 6 %. Soit 20 fois moins !
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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 11:13

Les politiques adorent le sport. Pourtant il est rare que ce soit des sportifs avérés. A part bien sûr dans le cas de notre cher Président. Même si comme d' habitude, c' est à des fins stratégiques. En souhaitant une France qui se bouge le " fillon ", il est dans l' obligation de montrer l' exemple, même si il préférable que les caméras soient là. Nicolas et sa bande de copains étaient donc bien présent pour la victoire annonçée du XV de France. 

Il faut dire qu' écononomiquement parlant, l' enjeu était de taille. Nicolas comptait vraiment la dessus. A l' heure où l' économie Française est en berne, une victoire des bleus devait permettre de donner un bon coup de pouce à cette croissance si moribonde. Voilà pourquoi le sport est si important aux yeux des politiques. Une équipe de France qui gagne, c' est toute une nation qui devient forte et retrouve le moral. En 1998 la machine avait fonctionné à merveille. Une sorte d' euphorie collective s' empart alors du bon peuple qui se met alors à... consommer. Le stratège SARKOZY l' a évidemment bien compris. A contrario, une défaite des bleus sape le moral du bon peuple, consciemment ou bien inconsciemment. La consommation en pâtit donc forcément. Cette défaite tombe donc très mal et Nicolas vient de griller sa dernière cartouche de l' année. En plus, venant de la part de l' Angleterre, plutôt mieux orienté que la France économiquement, c 'est mal venu. Mais arriver à compter sur une victoire des bleus pour relancer notre croissance montre bien les limites du système Français. On court tant bien que mal avec une béquille en France, alors qu' il faut une jambe musclée. En choisissant le jogging, Nicolas l' a donc également compris. Mais il va falloir encore s' entraîner.

Les vieux travers de notre vieille France ont pourtant la vie dure : vendre la peau de l' ours avant  même de l' avoir aperçu dans la forêt reste et restera une marque de fabrique bien Française. On ne dit pas " Nous allons gagner " mais " Nous allons tout faire pour gagner " . La nuance est de taille, et comme d' habitude c' est ce qui fait la différence au final. La défaite était une fois de plus bien prévisible. On parle toujours trop dans ce pays. C' est dommage car les capacités sont bien là.

La vraie victoire est celle des médias. Et notamment TF1. Alors qu' il n' y a pas 6 mois, tout le monde se moquait éperdument du RUGBY, en ne sachant même pas ce qu' était un ballon oval, voilà que la chaîne de Bouygues bat des records d' audience. C' est beau la manipulation des masses à des fins commerciales.C' est cela la vraie réussite. Quant aux logos des sponsors, ils étaient également bien visibles et c' est l' essentiel.

Nicolas va devoir aller chercher la croissance ailleurs...et se remettre à courrir...

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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 15:12

MORGAN STANLEY a perdu en une seule journée du mois d' août, la somme de 390 millions de dollars. Voilà qui devrait vous consoler...

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 15:48
Le plus court possible ! 15H45
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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 15:20

 

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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 10:54
C' est le 4 avril 2006 que les groupes Largardère et Daimler-Chrysler ont décidé de plier bagages sur EADS et le moins que l' on puisse dire c' est qu' il ont été particulièrement bien conseillés. On voit en effet qu' ils ont vendu quasiment au plus haut. Le titre marque en effet un plus haut le 27 mars 2006 en formant une bougie révèlatrice d' un retournement à venir. Le lendemain du 4 avril, c' est la débandade et les investisseurs commençent à partir en courant.

Pour ce qui est de la Famille Foregeard, elle semble moins douée en analyse technique, même si elle a quand même de bonnes bases. Le père Noël, aurait en effet commençé à vendre le 9 mars, puis par la suite le 15.

Catherine, Marie et Louis, les enfants de Noel devaient quant à eux disposer d' un bon logiciel de Bourse car ils auraient vendu les 15 et 17 mars. La bougie du 17 mars étant cependant belle, ils auraient pu attendre encore un peu pour profiter au mieux de leur illumination soudaine. 

Jean-Paul GUT, directeur général délégué d' EADS aurait apparemment déjeuné avec son boss car il semble avoir vendu aux même dates que ce dernier. A savoir le 10 et 15 mars.

François Auque, responsable de la division Espace du groupe, Jussi Itavuori, DRH de son état, et Stefan Zoller, responsable de la Défense et Sécurité auraient également vendu durant la même période. C' est quand même beau le hasard.

Enfin, parmi les " pros " du TRADING, on retrouve Fabrice Brégier, alors boss d' Eurocopter, et actuellement directeur général d' Airbus, il aurait vendu quand à lui le 24 mars 2006 au cours de 35 16. Pour un plus haut en séance à 35 27, on peut dire que c' est le meilleur ! 

Saluons donc comme il se doit, ces maîtres du TRADING avec une mention particulière pour Fabrice Brégier.

A présent, pour sa défense, le groupe Largadère avance qu' il aurait acheter un " call " sur le titre à hauteur de 150 millions d' Euros au mois d' avril 2006. Reste à savoir, si c' était avant le 4 avril ou après. Dans les deux cas de figures, c 'est de toutes façons complètement incohérent, sauf à vouloir masquer un éventuel délit d' initiés.

La justice va désormais poursuivre son travail, et il faut espèrer, si les faits son avèrés, que la sanction sera à la hauteur du délit. 

En attendant, Nicolas se fait tout de même bien discret...
EA-copie-1.JPGEAP3.JPGEAH.JPG


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