Le modèle économique de la Grande-Bretagne a toujours été lorgné avec un grand intérêt de la part des politiques français, et notamment SARKOZY. Ce fût en effet un modèle de croissance hors normes en Europe ces dernières années. Mais tout a une fin ma brave dame, et la Grande-Bretagne n' échappe donc pas à la tourmente mondiale actuelle. La quasi faillite de la banque Northern Rock, en septembre dernier, a sérieusement noirci le tableau. Mais c' est explosion de la bulle immobilière qui a vraiment mis le feu aux poudres en foutant le moral à zéro des anglais auxquels on avait pourtant " gentiment " expliqué, comme partout, qu' il n' y avait pas vraiment de risque en la matière. Juste une stabilisation, rien de grave. Le discours des politiques étant en effet toujours le même, là bas comme ailleurs. Bref, les faits sont là, et la crise touche donc désormais l' ensemble du pays. La baisse de l' immobilier tire est en effet en train de contaminer tous les secteurs de l' économie. La croissance pourrait en effet se limiter à 1.5 %, voir même 1 % cette année, soit au bas mot, 2 à trois fois moins que l' année dernière. Evidemment, l' inflation est de la partie en bondissant notamment de plus de 3 % en mai dernier.
Il faut dire que nos amis anglais ont, tout comme les américains, la facheuse tendance à tout acheter à...crédit. Or, comme en France, le principal moteur de l' économie anglaise reste bien entendu, la consommation des ménages. Adeptes des crédits à la consommation, notamment indexés sur la valeur de leur logement, les anglais commencent à s' apercevoir avec stupeur, qu' ils vivent tout simplement au dessus de leurs moyens. Les premiers ralentissements de la consommation commencent donc à se faire sentir, et bien entendu en pareil cas, le chômage repart à la hausse, même s' il reste encore à un niveau vraiment très acceptable. Du côté des entreprises, le bilan n' est guère plus appréciable. La production industrielle a en effet chuté le mois dernier, à la grande surprise des économistes, qui comme ici, vivent sur une autre planète,
Résultat, plus personne n' a le moral, et la Grande-Bretagne se retrouve donc dans la même problèmatique que bien d' autres pays de l' Europe, à savoir une croissance en berne, et une inflation qui galope...
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