Quelle " drôle " d' année 2011. Rien ne se passe comme " prévu ", même si c' est par essence le destin des marchés financiers. Le CAC décroche donc à nouveau ce soir. Après la Grèce, c' est donc de nouveau aux USA de créer de nouveaux soucis. La croissance américaine demeure en effet encore très fragile, comme l' ont donc traduit les chiffres de l' emploi tombés ce jour. Les marchés financiers n' en demandaient évidemment pas tant pour se faire à nouveau peur. Les chiffres seraient donc tout simplement désastreux. Les USA n' ont pas créé d' emploi au mois de juin, mais également au mois de mai. Cela commence donc à faire beaucoup, même si dans l' absolu, ce n' est-une fois encore-pas vraiment une très grande surprise. Bref, tout le monde aura donc compris que c' est encore loin d' être gagné. Voilà qui n' arrange évidemment pas les affaires de l' Europe qui n' avait bien entendu pas besoin de cela.
Le CAC se prend donc de nouveau un " sacré tir " en abandonnant pas moins de 1.67 % à près de 3900 pts alors qu' il était parvenu à repasser le cap des 4000 pts il y a peine quelques jours. Les banques ont été-comme à l' accoutumé-les premières à " déguster ", et ce alors qu' elles plutôt bien rebondi il y a peu. La pression des vendeurs demeurent donc, et tout est donc à refaire. Evidemment en pareil cas, l' impact des mauvaises nouvelles à venir sera évidemment bien plus significatif que celui concernant les éventuelles bonnes nouvelles. Dans un marché inquiet, les mauvaises nouvelles sont effectivement amplifiées à plus d' un titre, alors que les moins mauvaises passent tout simplement à la trappe. Les investisseurs ont donc de nouveau perdu confiance. Confiance qui était déjà bien fragile.
