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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 13:49

Nous sommes toujours en pleine crise. La " grande " Europe-plus " merdique " que jamais-avait pour ambition de régler la problèmatique de la Grèce. Pour cela, il fallait tout d' abord raconter la messe pour gagner du temps, en espérant qu' un miracle se produise. Le miracle n' a évidemment pas eu lieu, une fois encore. Aujourd' hui, le deuxième plan d' aides datant du 21 juillet dernier est déjà totalement caduc, et ce alors qu' il n' est même pas entré en application. On rigole donc déjà, même si cela n' a rien de vraiment étonnant. Les politques ont de toute façon toujours trois trains de retard sur la réalité économique. La dette de la Grèce, c' est tout de même... 160 % du PIB, un déficit public qui s' approche des 10 % de ce même PIB, une bonne grosse récession des " familles " de l' ordre d' au moins 5 %, et pour parfaire le tout, un bon gros taux de chômage-officiel-de plus de... 16 %. et probablement de près de 20 % dans la réalité. C' est donc du très " lourd ". Ce pays qui ne produit rien du tout est donc définitivement condamné à être insolvable. Tout le monde le sait très bien, même s' il ne faut absolument pas le dire au bon peuple qui a déjà assez " les boules " comme cela. Pas la peine d' en rajouter donc. Il vaut mieux faire dans la bonne vieille langue de bois à la manière de BAROIN par exemple. Tout va très bien Madame la Marquise...

 

Les pertes prévisibles pour les banques font évidemment " flipper " tout le monde, et alimentent bien entendu le blocage pur et simple du système financier et la bonne vieille crise dans laquelle nous nous trouvons toujours actuellement. Outre la Grèce, il y a évidemment d' autres pays qui commencent à sentir sérieusement mauvais. L' Espagne bien sûr, mais aussi l' Italie, et la... France, même s' il ne faut surtout pas le dire. La France est donc menacée de nouveau. A l' heure actuelle, et malgré les beaux discours de la bande à SARKOZY, la France reste bien incapable de baisser ses dépenses publiques. Quant aux privatisations on en parle même pas. Bref, chacun aura donc compris que l' Europe est en pleine crise de confiance. En fait, c' est une crise politique qui se dessine depuis maintenant un bon moment, même si une fois encore, il ne faut surtout pas le dire. SARKOZY ne veut absolument pas montrer son impuissance structurel. L' Europe est donc devenue une zone de croissance merdique à souhait, avec un " bon gros " chômage impossible à résoudre. Cela prête d' autant plus à sourire quand on sait que pas mal de crétins, proches des politiques, prévoyaient encore il y a peu, le plein emploi en France.

 

Après avoir montrer du doigt " les marchés ", les politiques sont à présent dans l' obligation de faire de la " bonne grosse lèche " à leur endroit, car ils ont tout simplement besoin de CASH. De beaucoup de CASH même. La responsabilité n' est de toute façon pas financière. Elle est, et a toujours été POLITIQUE. Comme évoqué plus haut, les politiques ont toujours trois trains de retard sur la réalité. La Grèce, dans la " merde " jusqu' au cou, ne fait rien du tout pour régler les choses. Les politiques du pays continuent de dormir en croyant au miracle. La Grèce n' a en effet pas pris la moindre décision en matière de fiscalité et de privatisations pourtant nécessaire pour au moins sortir la tête de l' eau. La Grèce continue de dormir. Elle se sait de toute façon insolvable, à quoi bon réagir finalement. L' Allemagne ne veut évidemment pas payer les pots cassés de cette si insolente Grèce. Dans l' absolu, elle n' a évidemment pas tout à fait tort. Son industrie, forte, n' inquiète pas les marchés. Il est donc hors de question pour elle de jouer les pompiers de service face à cette Grèce qui continue à jouer les garnements de bas étages. Tout ceci est parfaitement compréhensible, même si ces décisions politiques n' arrangent pas les affaires de l' Europe. La problèmatique est donc une fois encore, POLITIQUE. On passera sur les décisions de la BCE, à côté de la plaque comme toujours. Sa politique de surévalutation de l' euro notamment est un bel échec face à la montée des risques souverains, sans même parler du manque flagrant de coordination des politiques économiques mises en oeuvre pour la survie de cet euro plus " merdeux " que jamais. L' Europe a donc fabriqué une belle machine à produire de la crise systèmique. C' est " comique " une fois encore.

 

Nous voici donc à présent dans un " beau " cercle vicieux : des Etats surendettés d' un côté et des banques dans la " merde " de l' autre. L' Europe ne fonctionne finalement pas. Une monnaie unique avec tant de différentiels structurels entre les différents Etats ne peut donc que poser des problèmes pour la survie de l' Euro. Les dirigeants actuels ne s' entendent absolument pas, même s' ils font semblant de nous faire croire le contraire depuis des lustres. A eux, et eux seuls de créer une dynamique de leadership pour tenter d' enrayer la spirale infernale dans laquelle l' Europe se trouve. La réponse n' est pas financière, elle est uniquement POLITIQUE. Alors oui, INDIGNEZ VOUS, mais face aux POLITIQUES !

 

les_indignes_manu_grim12.jpg

 

www.zone-trading.com

 

 

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