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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 12:22

Selon les dernières estimations, ils seraient entre 10 000 et 30 000 clients américains d' UBS à s' être rendus au fisc de leur pays. Il faut dire que les clients americains du spécialiste de la gestion de fortune n' ont plus vraiment le choix. Une véritable chasse à l' homme s' est en effet ouverte à leur encontre. Les autorités américaines ont en effet " envoyer du lourd " pour parvenir à leur fins.

Les clients américains sont de toute façon coinçés. Ils avaient en effet trois possiblités. Premièrement : transférer leurs avoirs dans une autre banque, mais bien entendu pas par virement. Mais les autres banques n' ont pas vraiment envie de voir débarquer au sein de leur clientèle respective ce qu' il convient à présent de considérer comme de véritables...pestiférés. Pour la petite histoire on raconte même que plusieurs clients américains de la banque suisse se sont retrouvés dans des hotels helvétiques durant plusieurs jours avec leur magot sous le matelas sans savoir qu' en faire, et dans l' attente de trouve uen nouvelle banque qui veuille bien d' 'eux. L' anecdote a de quoi faire sourire, mais être dans l' obligation de devoir retirer son argent en espcèces avant de retrouver un autre établissement bancaire a quelquechose de " croustillant ", sauf pour les intéressés bien évidemment.

L' autre solution consistait à transférer ses avoirs dans une filiale d UBS aux Etats-unis, mais bien entendu au vu et au su du fisc yankee.

Autant dire que ce fût vraiment la panique au sein de cette clientèle d' évadés fiscaux, manifestement en cavale au sens propre comme au figuré. D' autant que le 18 février dernier, UBS a fini par " lacher " le nom de 255 présumés fraudeurs. Inutile de préciser qu' il y a eu de l' ambiance au sein du groupe. Les clents menaçant à l' établissement bancaire de retirer leurs billes, ce que ce dernier souhaitait avant tout. Demander à de gros clients qu' on a courtisé durant des années de dégager à également quelquechose de très comique. De " gros " clients américains se sont en effet fait  sortir des établissements d' UBS comme de vulgaires malpropres. Toujours pour la petite histoire, la boutique Louis Vuitton ( www.louisvuitton.com ) de Genève, aurait enregistré une demande subite de son modéle de bagage " Alzer 80 ", c' est à dire le plus grand. Il faut dire que cela prend de la place des billets, même en grosses coupures.

Parallèlement à toutes ces " petites " histoires, le fisc américain, en mal de " cash " il faut bien le dire, a annoncé un programme " spécial " à l' endroit des clients d' UBS. Si ceux-ci, voulaient bien se montrer " coopératifs " ils éviteraient les poursuites pénales, mais pas le paiement des arriérés et autres pénalités, faut pas rêver quand même.

Le programme " spécial " touchera à sa fin le 23 septembre prochain, et face à l' obstination de l' administration Obama à leur égard, il y a fort à parier que la très grande majorité des 52 000 clients concernés, rentrera dans le rang d' ici là.

Les soucis des riches sont au donc au moins aussi préoccupants que ceux des " prolos ". Les clients américains d' UBS en savent quelque chose. Restera la bagagerie Louis Vuitton comme souvenir en cas de ruine totale des intéressés... Qui soit dit en passant, est d' une excellente qualité, sans compter le côté particulièrement prestigieux de la marque légendaire.





























www.zone-trading.com

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