31 janvier 2008
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Personnellement, et dans un excès d' optimisme que j' avais déjà évoqué en ce début d' année, et qu' il faut nécessairement combattre, je pensais que l' intervention de la FED permettrait aux marchés de continuer un peu leur chemin haussier respectif et ce même si je ne remettais absolument pas en doute la poursuite de la tendance baissière de fond. Je ne m' attendais certes pas à une euphorie digne de ce nom, mais à au moins sauver les meubles. Force est de constater, en regardant les indices US, et donc le CAC ce matin, que j' étais bien trop optimiste. Dans l' absolu il fallait cependant s' attendre à ce que l' intervention de la FED ne provoque pas la surprise escomptée. Il n' y a en effet plus de surprises à attendre. La réalité est là, et les financiers, qui sont en avance sur les autres, et notamment les politiques, savent bien que le " vers " est dans le fruit depuis un sacré moment et que rien n' y changera et qu' il faudra du temps, beaucoup de temps pour inverser la situation actuelle. Nous commençons en effet seulement à découvrir la partie invisible de l' iceberg, et tout le monde sait que cette dernière est bien plus importante que celle qui est visible. Comme signifié un peu plus tôt, les cours commencent à baisser et les mauvaises nouvelles arrivent par la suite. En fait, pour tout dire, la situation ne date pas d' hier, et cela fait déjà un moment que tous les spécialistes tirent la sonnette d' alarme. Mais cela ne changera rien. Il ne suffit pas de prendre conscience d' un danger, pour pouvoir l' éviter. En France, on n' est cependant encore plus fort : on fonce dans le mur en klaxonnant !
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