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Les affaires reprennent pour Général Motors. Grâce au succès de la prime à la casse américaine, les objectifs de ventes du constructeur ont été dépassés. Ce sont en effet pas moins de 60 000 unités de plus qui ont été vendues au cours des deux derniers mois. Le groupe américain va donc relever sa production pour le reste de l' année. L' incitation d' abandonner son ancien véhicule contre un plus récent consommant moins contre une prime pouvant atteindre jusqu' à 4500 dollars a donc bien parlé aux consommateurs. Washington vient cependant d' indiquer que la prime à la casse touchait à sa fin. La direction du groupe se montre cependant soulagée et pense raisonnablement que le pire s' éloigne désormais de plus en plus.
L' indice de référence continue de rester volontaire ce matin. Après la belle performance d' hier, la progression est cependant plus timide. A l' heure actuelle, la progression n' est en effet que de 0.20 % à 3513 pts environ. La résistance du moment reste à 3558 et correspond au point haut du 13 août dernier. Le mouvement de fond reste donc à la hausse, même si de temps en temps, comme ce fût le cas lors des dernières séances, nous devons subir des phases de consolidations plus ou moin appuyée. Rien cependant qui ne puisse inverser la tendance de fond. Les voyants restent en effet au vert. Le marché étant bien décidé à continuer de voir la bouteille à moitié pleine. Rien à signaler de particulier donc.
Estimant, à très juste titre, que les marchés occidentaux vont bientôt arrivés à saturation, le géant allemand qui compte à terme passer devant le numéro un actuel TOYOTA, lorgne de plus en plus vers l' Inde. Le marché indien est en effet en pleine croissance. Volkswagen s' attend notamment à des mois difficiles une fois que la prime à la casse ne sera plus effective en europe. Il faut donc dès à présent trouver des relais de croissance. En 2008, le groupe allemand aura réussi à vendre 1566 en Inde. En 2009, le géant espère doubler ce chiffre. Pour l' heure bien évidemment, ces chiffres peuvent faire sourire, mais à l' horizon 2014 Volkswagen compte bien écouler au moins 100 000 véhicules. A noter que PORSCHE, qui fait désormais partie du groupe VOLKSWAGEN, a déjà ouvert plusieurs concessions en Inde ces dernières années. L' inde est en effet en train de " s' embourgeoiser " à la vitesse grand V. L' option prise par Volkswagen en Inde est donc intéressante à plus d' un titre.
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Après des mois de bagarre acharnée entre le spécialiste suisse de la gestion de fortune et les fisc américain, un accord a donc été signé. La procédure à l' endroit d' UBS via un tribunal de Miami de la part des autorités américaines afin d' obtenir le nom de 52 000 clients de la banque suisse est donc suspendue. La Suisse s' est déclarée " soulagée " que les relations ne soient plus menacées avec les Etats-unis dans ce qu' il convient d' appeller un " conflit de souveraineté ". Cet accord permet notamment à UBS d' échapper à la grosse amende qui la menaçait. Pour rappel, pour geler la procédure pénal à son encontre durant au moins 18 mois, la banque suisse avait fait un premier chèque de la bagatelle de 780 millions de dollars
Mais, si comme évoqué plus haut, l' accord signé met un terme à la procédure contre la banque UBS, cette dernière doit bien évidemment remplir quelques compensations. Ainsi, dans un délai d' un an, UBS devra fournir les données relatives à pas moins de 4450 noms au fisc yankee. Une nouvelle demande d' entraide administrative sera donc formulée en fonction des critères fixés dans l' accord en question. Cette procédure se base en fait sur la convention de la double imposition existante et ne constituant donc pas une exeption dans la législation suisse en la matière. En clair, le " fameux " secret bancaire suisse n' est donc pas remis en question.
Les 4450 clients concernés ont donc franchement intérêt aux autorités fiscales américaines avant la date butoir du 23 septembre prochain. Tous les éléments concernant les clients en question pourront donc être transmis au fisc américain dès le 24 septembre. La banque suisse va donc continuer, comme elle le fait déjà depuis des mois, à inciter les clients concernés à se dénoncer dans les plus brefs délais. En fait, le fisc américain espère bien que bien plus de 4450 clients finiront par se dénoncer. Les 52000 clients d' UBS ne savent en effet pas s' ils seront sur la liste des 4450 personnes qu' UBS finira donc tôt ou tard par délivrer au fisc américain, même s' il parait évident que ce seront les plus " gros " poissons qui seront en ligne de mire .Mais la question est justement de savoir ou commence le fait d' être un " gros " client. Ceux qui se dénonceront " gentiment " auront droit à une peine réduite en étant sûr d' être " grillés " définitivement auprès du fisc yankee, et ce tout au long du restant de leur vie.
Bref, UBS s' en sort bien. Très bien même. Les grands perdants restent en effet les clients du groupe qui ont des allures de pestiférés aux yeux de beaucoup de monde. Plus personne ne veut en effet d' américains sur la place genevoise. Trop dangereux.
Reste à présent pour la suisse à régler la facture des " salades " entre UBS et les Etats-unis. Elle est pour le moins salée. Elle pourrait en effet atteindre 40 millions de francs suisses. Les contribuables suisses apprécieront sûrement beaucoup. En Suisse, plus personne n' ose évoqué le fait qu' il travaille chez UBS, c' est dire...
Le CAC reste dans le rouge tout en étant sous sa mm 20. Ce n' est pas particulièrement appréciable. A noter que la zone des 3400 pts, ancienne résistance, devient support. En fait, après le rally né à la mi-juillet, beaucoup d' évènements à venir ont de grandes chances d' avoir été " pricés " par le market. Les investisseurs commencent donc à sortir peu à peu et comme il n' y a pas d' acheteurs en face, les marchés baissent donc logiquement. Ceux qui ont raté le train de mi-juillet ne vont en effet pas se placer maintenant. Il est trop tard. Quand à ceux qui ont pu jouer le rebond, les carottes sont cuites et il est donc temps de sortir. Le scénario envisageable pour les prochaines jours pourrait donc bien être une période de congestion, avec cependant des risques de volatilité non négligeables. Les variations intradays peuvent donc être significatives, et donc pas forcément faciles à appréhender. Les investisseurs, non spécialistes du trading ont donc tout intérêt à prendre leurs bénéfices en attendant que le marché veuille bien repartir à la hausse de manière claire.
Enfin, un décrochage plus net n' est également pas à exclure. Le rally des dernières semaines ayant été jugé bien trop excessif pour un nombre croissant d' intervenants, considérant notamment que de nombreuses entreprises n' ont pas publié de résultats si bon que cela. C' est pas tout à fait faux, et quand on voit qu' une valeur comme RENAULT a progressé de près de 14 % en une seule séance peu après sa publication qui n' avait rien de réjouissant, on peut en effet se poser certaines questions.
Les marchés veulent voir la bouteille à moitié pleine et fond donc abstraction complète des mauvaises nouvelles en ne prenant en compte que les " bonnes " nouvelles qui ne le sont pourtant pas toujours. Tout le monde parle de reprise, et il est vrai que la Bourse anticipe toujours, parfois même de longs mois avant, mais rien n' est moins sûr. Un minimum de prudence s' impose donc, même si on peut tout de même continuer à percevoir la bouteille comme étant à moitié pleine plutôt que le contraire. Il parait en effet vraiment peu probable que nous retournions chercher le point bas du 9 mars dernier de si tôt. Quant à aller faire de nouveau un tour vers les 2950 pts, cela n' est pas encore à exclure. Le mois de septembre va cependant vite nous éclairer sur ce point. A suivre donc...
CITIGROUP est embarassé. Et pas qu' un peu. Le groupe bancaire doit en effet signé un chèque d' un montant de 98 millions de dollars à un des ses employés. Par n' importe quel employé cela dit. Il s' agit en effet d' un des plus productifs. C' est le moins que l' on puisse dire. Il s' agit d' Andrew Hall, bien connu dans le milieu. Agé de 58 ans, cet américain d' origine britannique, dirige une des filiales de CITIGROUP spécialisée sur les marchés de l' énergie.
Pour la petite histoire, Andrew Hall a fait gagner la bagatelle de 2 milliards de dollars à la banque new-yorkaise. Contractuellement, la banque doit donc la somme rondelette de 98 millions de dollars à Andrew Hall. Or, à l' heure de la crise, ce montant est jugé totalement indécent. Pendant que le " bon peuple " rame, pouvoir bénéficier d' une somme aussi faramineuse est véritablement politiquement incorrect. La direction de CITIGROUP ne sait plus quoi faire. Elle voit déjà les dégâts que cela pourrait causer dans l' opinion publique, sans compter la réaction des politiques, même si l' admnistration " Obama " n' a pas le moindre moyen légal pour empêcher le TRADER de toucher son dû. La banque américaine est d' autant plus dans l' embarras que l' admnistration " Obama " est venue à sa rescousse à plusieurs reprises depuis l' automne dernier. Pas moins de 45 milliards de dollars ont en effet été injectés au sein du groupe.
Andrew Hall n' a cependant que faire de ce type d' arguments et continue donc, avec l' arrogance qui le caractérise, à réclamer son chèque. Inutile de préciser qu' il commence à vraiment s' impatienter. Andrew Hall n' a en effet pas vraiment la réputation d' être un ange. Andrew Hall est effectivement un véritable REQUIN est à déjà défrayé la chronique à plusieurs reprises dans le passé.
Ci-dessous, Andrew Hall...à l' air si sympathique... Pas vraiment le style à se faire impréssionner.