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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 14:21

La crise grecque était difficile à comprendre, mais avec la " surprise " du référendum, c' est à n' y rien comprendre. Tentons donc d' y voir un peu plus clair. Papandréou a donc annoncé de manière assez surprenante il est vrai, un référendum à son peuple de " demeurés ". Cette accord a créé la panique sur les marchés, mais aussi chez... SARKOZY qui fanfaronnait déjà depuis mercredi dernier, date où l' accord concernant le plan de sauvetage à l' endroit de la Grèce avait-enfin, et non sans mal-réussi à devenir effectif. SARKOZY se voyait déjà débarqué sur la croisette en véritable starlette !

 

En agissant ainsi, Papandréou, illustre crétin des temps modernes il faut bien le dire, outre le fait qu' il ait semé une belle " merde ", a surtout mis en danger son avenir politique, ce qui dans l' absolu n' est pas bien grave, à part pour son " petit " égo bien sûr, mais surtout l' existence même de la zone euro si on regarde plus en avant. Et c' est bien là le problème...

 

Le premier ministre grec a donc décidé de consulter son " brave " peuple en ce qui concerne l' accord européen sur le plan de sauvetage de ce " paquebot euro " qui prend manifestement de plus en plus l' eau au fil des jours. Ce référendum, s' il a finalement lieu, n' interviendrait qu' en janvier prochain. De quoi semer de sérieux doutes sur la zone euro... Les dirigeants de la zone euro, SARKOZY et MERKEL en premier lieu, sont évidemment sonnés, pour ne pas dire plus. Reste donc à savoir pour quelle raison ce " diable " de Papandréou a t' il pû prendre une telle décision. En fait, Papandréou souhaite tout simplement fuir ses propres responsabilités en laissant le " bon(?) " peuple grec décidé de son triste avenir. C' est donc la volonté du peuple qui s' imposera à Papandréou. Mais comme tout politique, Papandréou a évidemment de la suite dans les idées. Cette décision est probablement avant tout... politique. Une fois de plus. En agissant de la sorte, Papandréou pourrait éviter la tenue d' élections legislatives anticipées dont l' issue serait évidemment plus qu' incertaine.

 

En fait, Papandréou semble être un féru amateur de POKER. En proposant de soumettre au vote populaire le plan européen, notre " gros " Papandréou fait un " drôle " de pari. Un pari fort dangereux en fait. Papandréou est persuadé que son peuple de " demeurés " approuvera son plan. Mais comme tout en ca bas monde, rien n' est moins sûr, et c' est bien là le problème. Il ne faut en effet pas oublier une chose : en acceptant un tel plan, les grecs seraient forcément à la merci d' un SARKOZY ou d' une ANGELA. Cet accord ne peut en effet qu' entraîner une perte totale de souveraineté. Les grecs ne seraient alors plus vraiment chez eux. Il n' est donc pas absolument évident que les grecs soutiennent de manière inconditionnelle le bon " gros " Papandréou. Ce dernier fait donc un " drôle " de pari, avec la certitude qui caractérise si bien tout personnage politique.

 

Si le NON l' emportait, ce ne serait évidemment pas vraiment la même " limonade ". Car c' est bien l' avenir de la Grèce au sein de la zone euro qui est en jeu. Effectivement, en cas de NON, la Grèce se retrouverait immédiatement en position de défaut. Elle ne resterait donc pas dans l' euro. La communauté couperait alors rapidement l' arrivée d' argent, poussant donc la Grèce à quitter l' euro. Les conséquences à terme seraient évidemment assez problèmatiques, pour ne pas dire dramatiques. Cette " sortie " permettrait, certes, à la Grèce de dévaluer sa monnaie, et donc de redevenir compétitive, mais il faudrait une dévaluation de l' ordre de 50 % pour redresser le solde extérieur de la Grèce qui finirait pas mettre dans une sacré " merde " les Grecs, qui ne semblent pas avoir vraiment besoin de cela actuellement. Avec un tel scénario, la flambée des prix des produits importés serait en effet assez " comique " en provoquant tout simplement l' effondrement du pouvoir d' achat des grecs qui est déjà bien mal en point, surtout que la Grèce, comme tout le monde l' a remarqué, ne produit un peu près rien du tout ! On passera outre la " gueule " du prix de la dette grecque.

 

Pour la zone euro, ce serait également assez burlesque, avec une belle part d' inconnu. Le monde entier penserait alors-à fort juste titre-que la zone euro est " merdique " à souhait, bien incapable d' être solidaire... Voilà la hantise première de SARKO and CO qui " flippent " donc un " max " à l' heure actuelle... Et bien entendu, derrière la Grèce, il y a aussi d' autres belles bregis galeuses prêtes à se faire égorger par les marchés... Comique n' est ce pas ? En fait, cela " flippe " de partout à l' heure actuelle. Tout cette " merde " est effectivement contagieuse. La BCE, qui ne s' y trompe pas, a d' ailleurs acheté de la bonne dette merdique italienne et espagnole pour tenter d' éviter une " bonne grosse " contagion des " familles ". In fine, chacun aura donc compris que c' est toute la zone euro qui risque d' exploser !

 

Reste le cas de figure où les grecs finiraient par voter OUI. Sur le papier, cela pourrait être une porte de sortie acceptable, mais dans la réalités c' est autre chose. La décision de Papandréou a de nouveau semé le doute dans cette zone euro plus merdique plus que jamais. Le mal est fait, et c' est bien ce qui met dans une état d' hystérie collective la " grosse " Angela, et SARKOZY qui s' attendaient à tous sauf à ça. Vu de l' extérieur, c' est tout de même comique, surtout quand on se souvient de la prestation de Nicolas jeudi dernier. Au final, ce qu' il faut donc comprendre, c' est que la crise de la zone euro est loin d' être résolue. On entre même dans une nouvelle zone de turbulences donc personne ne voit aujourd' hui l' issue. Comique on vous dit.

 

www.zone-trading.com

 

 

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