Le support 2960 a rempli une fois de plus son office avant-hier. Le rebond enregistré hier fût en effet significatif. Aujourd' hui, on finit également dans le vert, et dans bien moindre mesure. Cela reste satisfaisant même si on aurait pû mieux faire. Au stade actuel, la configuration du moment reste encore effectivement fragile. Il peut en effet s' agir d' un nouveau rebond technique par rapport au support 2960. Ce support est en effet pertinent depuis très longtemps, et c' est pourquoi il ne casse pas comme ça ( s' il devait casser ). Pour y voir plus clair à présent, il faudrait dans un premier temps comblé le " gap " baissier qui s' est formé le 5 septembre dernier. Pour y parvenir il faut aller chercher les 3132 pts. Pour information, aujourd' hui nous avons atteint le niveau maximum de 3116 pts. Mais pour sortir définitivement de l' ornière il faut passer le cap des 3275 pts. Ce niveau correspond en effet à la résistance pertinente du moment. Manque donc un peu moins de 200 pts par rapport au cours actuel.
Un avenir incertain.
Pour l' heure, on reste donc dans une problèmatique préoccupante. Rien ne dit en effet que la " purge " du moment soit parvenu à son terme. Le support 2960 étant solide à plus d' un titre, il est normal que l' indice rebondisse dessus. Reste que dans l' absolu nous sommes toujours dans la descente. L' avenir reste donc incertain à plus d' un titre.
Une récession anticipée par le marché ?
La récession est derrière la porte. C' est effectivement une réalité. Reste à savoir si le marché-qui anticipe-, et plutôt très bien en général, a prévu tout ceci. La réponse est OUI. On peut en effet considérer que le marché a pris ses précautions en dégradant à outrance un peu près toutes les valeurs. Pour être tout à fait franc, il a même pris une belle marge de manoeuvres. Peu de valeurs ont en effet été épargnées durant les dernières semaines, ce qui en dit long sur ce que pense véritablement le marché. Dans l' absolu, on peut donc considérer qu' il y a pas de " bonnes affaires " sur les marchés. Une SOCIETE GENERALE a 19.50 c' est " cadeau ". Reste qu' en matière rien n' est moins sûr que le lendemain. SOCIETE GENERALE, comme bien d' autres valeurs d' ailleurs, peut donc encore " dégueuler " encore et encore, et ce même si les fondamentaux sont loin de le justifier. Mais le marché a toujours raison. C' est ainsi. Une valeur trop " massacrée " à un moment donné finit de toute façon par se reprendre si le marché un peu trop poussé " mémé dans les orties " comme c' est notamment le cas de SOCIETE GENERALE;
Une chose sûre et certaine : les marchés ne font pas confiance aux Etats.
Il faut " RASSURER " les marchés. On entend désormais que cela. C' est d' autant plus " comique " vu de l' intérieur, qu' il y a encore peu il fallait les combattre de manière absolue. Le problème est que les Etats sont endettés à outrance, et que ce sont les marchés qui permettent à un pays de payer ses fonctionnaires par exemple. Il faut donc bien trouver l' argent où il se trouve. Les marchés n' ont plus aucune confiance aux Etats qu' ils jugent-à très juste titre-bien incapables de réduire leur déficit respectif. Les caisses sont vides et ce ne sont pas les ménages qui vont les remplir. C' est une certitude. La récession est donc bien derrière la porte.
Où trouver des " ronds " ?
SARKOZY et ses petits copains de moins en moins comme cochon ne parviennent pas résolver l' inquiètante équation du déficit et de la croissance. Une " croissance ", pour ne pas dire autre chose de désagréable, plus que molle. Et bien entendu, de l' autre côté une dette qui s' envole chaque jour un peu plus. " TAPER " sur du " prolo ", c' est rénumérateur dans le sens où ils sont nombreux. Reste qu' en vidant les poches du bon peuple il ne va pas falloir à une croissance digne de ce nom. Quant à taxer les " riches " c' est tout simplement inimaginable. D' abord, ils sont pas assez nombreux pour pouvoir les taxer en douceur et ensuite il va bien falloir financer la campagne de 2012. Maintenant que " la vieille " de l' OREAL est sous les feux de la rampe, il va bien falloir, comme toujours d' ailleurs, brosser le " riche " dans le sens du poil. Rien à espérer de ce côté là. On revient donc à " TAPER " le bon peuple qui en a finalement vu d' autres. Mais pas " d' inquiètudes ", les politicards en place vont tout faire pour trouver des ronds, quitte à taxer le Coca...
Pour la " petite histoire " il faut quand même savoir que cela fait des années qu' il est prévu de réduire les déficits. On voit aujourd' hui le résultat. SARKOZY comptait sur la croissance pour régler cette problèmatique. On voit la " gueule " que cette dernière a. Au moins aussi minable que ses prévisions. SARKOZY devait faire des miracles. Près de 5 ans après son élection on voit les résultats. Castatrophiques. La " faute " à la crise qui est passée par là. Il semblait pourtant que le rôle du politique est justement de prévoir certaines choses, d' autant que SARKOZY était déjà aux affaires bien avant son élection. Il connaissait donc déjà très bien l' état de la France.
La gauche en plein rêve. Il n' y a qu' a entendre les dernières déclarations d' AUBRY pour se rendre compte que la gauche est toujours autant adepte du monde merveilleux des bisounours. HOLLANDE est quant à lui du même moule que feu MITTERAND, menteur et fourbe à la fois. On n' évoquera même pas le cas de SEGO qui y croit encore dur comme fer. Enfin bref, ce n' est pas du côté de la gauche que l' on trouvera des solutions, même si la droite ne fait et ne fera pas mieux. Bref, la France est quand même mal barrée. Mais bon, on peut toujours se consoler en se disant qu' il y a pire : Grèce, Espagne, Irlande etc... etc... Il y a aussi mieux, telle l' Allemagne par exemple, même si la " grosse " MERKEL a quand même du souci à se faire...
Les Etats condamnés à être endettés. C' est devenu une réalité. Pas grave, il n' y a pas de date d' échéance pour rembourser sa dette. La Grèce par exemple ne relèvera jamais la tête. Et pourtant, il y aura toujours quelqu' un pour lui " prêter ", euh pardon, " donner " quelques milliards pour vivre au quotidien en attendant le miracle d' une croissance retrouvée. Allez, on peut toujours rêver. Le rêve est la seule chose qui n' est pas encore TAXER, pour l' instant tout du moins...